Compte-rendu des dernières réunions avec la mairie

Vous trouverez ci-dessous le compte-rendu de la réunion représentants parents d’élèves / mairie de Montrouge / IEN qui s’est tenue le 13 janvier, ainsi que le compte-rendu de la dernière Commission des menus qui a eu lieu en visio le 14 janvier.

Bonne lecture !

  • CR réunion du 13 janvier :

CR_fcpe_ Reunion mairie-RPE_20210113

  • CR réunion du 14 janvier :

CR_fcpe_commission des menus_20210114

 

Commission des menus du jeudi 28 novembre 2013

Remarques de la FCPE :

– Trop de sauce dans les plats même si justifié par le mode de chauffe (remarque appuyé par le représentant des écoles).

– Problématique de l’utilisation de barquettes plastiques pour le réchauffage des plats : à la vue des dernières recommandations sur le fait de limiter la température de chauffe de certains conteneurs plastiques (ex : Bisphénol) , il est clair que nous n’avons pas assez de recul pour garantir que l’utilisation de ces plats est sans danger pour nos enfants.

* Le prestataire accepte de fournir la fiche technique des barquettes.

* La mairie semble en phase pour analyser ce risque et étudier les solutions alternatives (plat en inox …).

* La mairie s’est engagée à nous fournir la fiche technique des fours pour mieux comprendre le mode de chauffe.

– De nouveau, nous avons demandé à recevoir les fiches techniques de chaque recette, mais à ce jour toujours aucun retour.

– Demande auprès du prestataire de respecter un peu plus la saison de crudités proposées dans les menus (notamment pour le concombre Bio et Tomates proposés dans les menus de Janvier et Février).

 

– Le goûter en maternelle semble insuffisant : plusieurs enfants se plaignent d’avoir faim.

*  La diététicienne de la mairie indique que cela dépend des enfants et que la quantité est conforme à la réglementation fixé par le GEMRCN.

* En complément des goûters, la plupart des écoles utilisent le pain restant du repas de midi.

 

– Le Hoki est un poisson identifié à risque pour la santé (absorption de polluants) :

* Première mesure : dans les menus de Janvier et Février, le Hoki est remplacé par du  Lieu.

* Dans le prochain appel d’offre sur le prestataire des cantines, la mairie semble prête à inclure la question de la provenance des poissons et les risques associées.

 

Remarques de la PEEP :

– Problème avec les fruits servis : taille trop importante et manque de maturité.

– Proposition d’utiliser plus de fruits préparés : sous sachet ou autres.

– Réponse de la Mairie : Problème avec date limite de consommation + risque sur conservateurs + utilisation dans les écoles d’épluches pomme pour pouvoir trancher les fruits en quartier (utilisé sur pomme et poire).

– La qualité de la viande n’est pas au rendez-vous : La réponse est toujours la même = Utilisation de Race à Viande + traçabilité sur la viande.

 

Remarques des différents représentants des écoles et centres de loisirs :

– Qualité des fruits en amélioration.

– Potage souvent trop salé.

– Viandes moins grasses mais un peu trop de nerfs.

– La semaine du goût s’est bien passée et semble avoir été apprécié par les élèves

– Certains fromages sont trop « forts » pour les maternelles.

– Problème de retard dans la livraison des plats dû à un nouveau process dans le cadre du  changement de la société de livraison puisque qu’à priori il y a une vérification faite avec le représentant de l’école et le chauffeur.

– Problème « gastrique sur Rabelais à la date du 06/11 : 5 adultes malades + plusieurs enfants :

* Doute sur la qualité du repas ce jour.

* La Mairie rappelle qu’il est important de le signaler immédiatement pour faire tester les plats témoins.

* A noter que c’est la seule école qui s’est plaint de ce genre de symptômes.

 

Nouveauté Scolarest :

– Dégustation à l’aveugle : Objectif = améliorer les recettes.

– Réalisés par des employés Fiche qualité sur chaque recette à compléter.

 

Prochaine commission : le 23/01 à partir de 18h

 

Date des visites des cantines :

– 09/01 : Rdv à 11h30 à Rabelais puis repas à Berthelot (liaison froide).

– 16/01 : Rdv à 11h30 à Duval puis repas à Queneau (liaison froide).

– 20/01 : Rdv à 11h30 à Boileau puis repas à Buffalo (Cuisine sur place).

– 29/11 : Rdv à 11h30 devant Briand (liaison froide), repas au même endroit.

– 06/02 : Rdv à 11h30 devant Maurice Arnoux puis repas à Renaudel (Cuisine sur place).

– 12/02 : Rdv à 11h30 devant Haut Mesnil (liaison froide), repas au même endroit.

Commission des menus du 18 Septembre 2012

Menus étudiés pour la période du 5 novembre 2012 au 4 janvier 2013

Etaient présents :

Mairie : Mme Gastaud (adjointe au maire chargée de l’enseignement), Mme Favra (adjointe au maire chargée de la petite enfance), une partie de l’équipe du service enseignement
Directeurs d’école : Maternelle Maurice Arnoux
Représentants du périscolaire : Elémentaire Rabelais, Maternelle Maurice Arnoux
Cuisiniers : Groupe scolaire Boileau
Parents d’élèves : Gaëlle Hiecque et Olivier Braito pour la FCPE, Isabelle Berta pour la PEEP
Scolarest : l’assistant technique en charge de la relation avec la ville de Montrouge, la personne en charge de l’élaboration des menus accompagnée d’un stagiaire.

 

Première commission des menus de l’année. Le contrat avec l’entreprise Scolarest a été reconduit pour cette année. Depuis la fin de l’année écoulée, la nouvelle cuisine centrale est maintenant en capacité de fournir de la purée « maison », elle devrait pouvoir permettre de préparer des soupes maison avant la fin de l’année.

Nous commençons par passer en revue les menus de la semaine du goût (du 15 au 19 octobre 2012) qui sera cette année sur le thème des 4 saveurs (amer, salé, sucré et acide) et 5 sens, les animateurs ont pour mission d’expliquer le pourquoi des menus aux enfants. La planche menu de cette semaine sera affichée prochainement dans les écoles. Les retours de vos enfants sur ces repas sont les bienvenus.

Nous passons ensuite à l’étude des menus proposés pour les mois de novembre et décembre :

–     les aliments interdits par le cahier des charges et figurant sur la proposition sont supprimés : crevettes, pamplemousse
–     les endives sont également remplacées quand elles sont proposées en entrée, les dernières livraisons étant jugées de trop piètre qualité
–     introduction des semoules au lait et riz au lait en dessert
–     il est demandé au prestataire de se renseigner sur la possibilité de servir des soupes sans conservateur dans le cas où celles qui sont proposées ne sont pas « maison ».

La prochaine commission des menus aura lieu le mardi 20 novembre. D’ici là, nous avons besoins des avis de vos enfants ! Vous pouvez nous faire par de vos remarques ou questions à l’adresse des cantoches : lescantoches@gmail.com.

Commission des menus du 13 Mars 2012

Menus étudiés pour la période du 30 avril au 29 juin 2012

Etaient présents :

Mairie : Mme Gastaud (adjointe au maire chargée de l’enseignement), Mme Favra (adjointe au maire chargée de la petite enfance), une partie de l’équipe du service enseignement
Directeurs d’école : Maternelle Marcelin Berthelot
Représentants du périscolaire : Elémentaire Renaudel A, Maternelle Haut Mesnil
Cuisiniers : Groupe scolaire Rabelais
Parents d’élèves : Gaëlle Hiecque pour la FCPE
Scolarest : l’assistant technique en charge de la relation avec la ville de Montrouge, la personne en charge de l’élaboration des menus

 

18h, la séance commence par une dégustation de yaourts aux fruits BIO d’une grande marque de l’agroalimentaire mettant en avant deux bovidés sur l’emballage (nous ne voulons pas citer de marque (vous l’aurez malgré cela sûrement reconnue), vous trouverez les infos présentées en commission sur le site officiel : ici ). Deux parfums sont goûtés : fraise et pêche. La saveur pêche est préférée car ayant un goût ne « faisant pas trop chimique ». Avant de se prononcer pour l’introduction de ces produits dans les futurs menus, plusieurs points sont discutés :

  • Il est vérifié que les produits en question sont composés de « vrai » sucre, il s’agit en effet de sucre de canne et non d’aspartame
  • L’attention de la commission est attirée sur le fait que des études en cours tendent à montrer qu’une sur-consommation de produits laitiers peut avoir des effets néfastes sur la santé. Il est précisé que ces yaourts se substitueront dans certains cas aux liégeois et autres flans présents actuellement, donc en remplacement d’un type de produit contenant déjà du lait.
  • Il est à cette occasion précisé par la diététicienne de la ville que les yaourts aux fruits seront proposés en tant que dessert en complément d’un fromage et non en remplacement des actuels laitages blancs.

Le traditionnel bilan de la période écoulée commence cette fois-ci par la directrice de l’école maternelle Marcelin Berthelot qui fait part de ses remarques ainsi que de celles de ses collègues d’autres écoles maternelles de la ville, en précisant que pour cette commission elle n’a reçu que très peu de remarques :

–     Dans l’ensemble, les plats fournis sont plutôt bons

–     Les fruits et légumes crus livrés ne sont pas très beaux. Les bananes posent particulièrement problème, la ville refuse désormais les bananes le lundi car pour des raisons logistiques le prestataire les reçoit le vendredi et elles passent tout le week end au réfrigérateur, ce qui n’est pas les conditions idéales de conservation. A noter tout de même que les clémentines et les oranges sont jugées très bonnes.

–     Il y a eu des problèmes de quantités ces derniers temps, le problème a été rectifié et ne s’est pas reproduit depuis le début de la semaine. Par exemple : le jour des boulettes, il n’y en avait qu’une pour les petites sections et deux pour les moyens et grands

–     Le 22 février, il n’y avait pas assez de soupe. Sur ce point, déjà évoqué lors des précédentes commissions, les quantités livrées correspondent à celles du GEMRCN (plus d’infos : ici). La mairie rappelle qu’à compter de la rentrée prochaine, des contrôles inopinés sur les quantités servies dans les restaurants scolaires pourront être effectués.

–     Le 29 février, les betteraves ont été servies avec du cumin, c’est en soi une bonne chose de faire découvrir de nouvelles saveur aux enfants, mais cette fois les enfants ont moins mangé, il est demandé de livrer si possible les épices à côté et de laisser les enfants mélanger la quantité qu’ils souhaitent. Le prestataire explique que cela leur ait impossible. La directrice évoque alors les épices servies le jeudi en maternelle, les représentants du périscolaire demandent si cela peut être étendu à l’élémentaire. La mairie n’y est pas opposée sur le principe mais cela demande une réflexion quant à la mise à disposition des épices. Il faut pouvoir encadrer les enfants lorsqu’ils se servent des épices, ce qui est simple en maternelle mais beaucoup plus compliqué en élémentaire, particulièrement dans les cantines en self.

La cuisinière fait ensuite part de ses remarques et de celles de ses collègues :

Les premières livraisons sont toujours incomplètes et nécessitent des relivraisons qui sont souvent tardives et entrainent désorganisation et stress pour le personnel des cuisines. En début d’année la situation s’était améliorée, elle s’est détériorée en février, le stock tampon a dû être utilisé à plusieurs reprises.

Il manque souvent les éléments de traçabilité des aliments livrés.

Il y a encore des problèmes avec les barquettes : tailles non conformes donc n’entrant pas dans les porte-barquettes et toujours pas de couleur spécifique pour les aliments sans-porc les jours où il y a du porc au menu.

Viennent ensuite les retours des représentants des centres de loisirs et dupériscolaire, outre ce qui a été dit et souvent acquiescé précédemment :

–     des retours de Buffalo indiquant qu’il y a trop souvent du poisson et de l’ananas (à noter que les menus de la liaison chaude sont calés sur ceux de la liaison froide, en revanche les fruits servis peuvent être différents.)

–     des retours de Renaudel mentionnant la présence trop importante de féculents et demandant d’éviter les associations type omelette – lentilles.

–     Il est aussi demandé de plutôt servir un fromage les jours où il y a une pâtisserie, quand il y a un yaourt, la pâtisserie est moins mangée, certains enfants considérant que cela fait deux desserts.

–     Les menus sont jugés trop répétitifs, il y a parfois redondance entre le fruit servi le midi et celui du goûter. La ville explique qu’elle commande les fruits du goûter en fonction des fruits prévus le midi, mais parfois le fruit livré n’est pas celui prévu.

–     La ville a fait l’acquisition de coupe-pommes qui sont mis à disposition des écoles maternelles, cela permet de couper toutes les pommes, il y a ainsi moins de gâchis car les pommes sont mieux mangées par les enfants quand elles sont coupées que lorsqu’elles sont entières. La question se pose de mettre à disposition des coupe-pommes aussi en élémentaires pour les CP. Comme pour les épices cela pose un problème d’organisation car ils ne peuvent pas être laissés en libre service, un essai sera fait dans une école.

Les parents font ensuite part des retours sur la période écoulée en précisant qu’ils n’en ont reçu que très peu :

Un retour provenant de l’école Amaury Duval et portant sur la température des plats servis. La présence très importante de liquide dans les barquettes est également soulignée par les représentants du périscolaire et la cuisinière. Le prestataire explique que lorsque les barquettes sont livrées il n’y a pas beaucoup de liquide, la remise à température génère de la vapeur qui par condensation augmente la quantité de liquide présente dans la barquette.

Un deuxième retour concernant les boulettes d’agneau qui ont été jugées très bonnes. Les parents soulignent néanmoins qu’ils sont plutôt opposés à ce type de plat car c’est un produit reconstitué et la traçabilité des ingrédients le constituant n’est pas assurée.

Nous passons ensuite à l’étude des planches menus pour les mois de mai et juin :

–     Avec les nombreux jours fériés de la période, les menus sont contraints par les délais de consommation après confection. La majorité des plats doivent être consommés à J+3 maximum après leur fabrication, certains peuvent être consommés à J+5, ce sont qui se retrouveront sur le menu les lendemains de jours fériés.

–     Dans la proposition du prestataire, il y avait 3 fois des boulettes, à l’issue de la réunion il n’y en aura plus qu’une seule fois, par deux fois elles seront remplacées par des escalopes de dindes, qui comme les boulettes sont compatibles avec une livraison un lendemain de jour férié

–     Les glaces feront leur apparition dans les menus à partir de la première semaine de mai.

–     Des pizzas sont prévues en plat principal à deux reprises, dans ce cas, pour les jardins d’enfants, il y aura soit de l’omelette, soit du poisson, la pizza étant plus difficile à manger pour les petits

–     Dans les menus thématiques prévus, à noter : un menu végétarien et un menu BIO.

La séance se termine après l’étude de la planche menu de juin qui sera la dernière étudiée pour l’année scolaire en cours, les menus de juillet et aout n’étant pas soumis à la commission des menus. La prochaine commission des menus aura donc lieu à la rentrée, avec le même prestataire D’ici là, pour vos remarques ou questions, l’adresse des cantoches est toujours la même : lescantoches@gmail.com.

Commission des menus du 17 Janvier 2012

Menus étudiés pour la période du 1er Janvier au 24 Février 2012

Etaient présents :

Mairie : Mme Gastaud (adjointe au maire chargée de l’enseignement), une partie de l’équipe du service enseignement
Directeurs d’école : Maternelle Amaury Duval
Représentants du périscolaire : Elémentaire Queneau, Maternelle Briand
Cuisiniers : Maternelle Berthelot
Parents d’élèves : Gaëlle Hiecque et Serge Billarant pour la FCPE, Jacques Pinson pour la PEEP
Scolarest : l’assistant technique en charge de la relation avec le ville de Montrouge

 

18h, après un rapide tour de table, la séance débute sans surprise par le bilan de la période écoulée.

Les parents font part des remarques reçues sur les repas de la période écoulée :
–     des retours très positifs sur le repas de Noël, personnel des cuisines, directeurs d’écoles et animateurs confirment que le repas était très bon.
–     Retour positif également sur la galette, sauf pour l’école Queneau, point confirmé par le responsable du périscolaire de cette école. L’assistant technique du prestataire demande si la remontée concerne la galette amandes ou bien la galette aux pommes qui a été fournie pour les enfants allergiques, il explique l’avoir goûtée et ne pas l’avoir trouvée fameuse…
–     Retour positif, mentionné également lors de la visite des cantines de la veille, et auquel on ne s’attendait pas forcément, sur le tourteau fromager du repas « fromage » du vendredi 13 janvier.
–     La sauce moutarde a été jugée un peu trop forte (retour de la maternelle Boileau)
–     Les pâtes sont jugées souvent un peu dures et le poisson parfois froid à Berthelot, même si ce dernier point ne convainc pas la cuisinière de cette école…
–     Un problème signalé sur l’école Queneau lors du repas du mardi 10 janvier les derniers arrivés ont eu du pâté à la place des tomates prévues en entrée. Ce point étonne les personnes présentes car tout le monde a le souvenir des tomates… Quelques jours après la commission nous aurons l’explication : les tomates livrées n’étaient pas très belles, il y a eu beaucoup de déchets et 23 portions ont été remplacées par du pâté.
–     Les parents signalent aussi ce qui a été vu lors d’une visite de cantine concernant les barquettes « porc » et « sans porc », l’identification des barquettes n’est pas toujours simple. Il avait été demandé dans le cahier des charges d’avoir des barquettes de couleurs distinctes, ce qui n’est pas possible pour ce fournisseur. Le contenu est indiqué sur le film de la barquette (imprimé lors de la mise en barquette), ce qui n’est pas toujours simple à lire après la cuisson. La cuisinière présente explique qu’elle marque au feutre les barquettes « sans porc » pour être sûre de bien les repérer à la sortie du four.

Un retour également concernant le faible nombre de yaourts proposés (comparativement au fromage), cette remarque fait suite aux repas du jeudi 12 janvier (crêpe au fromage en entrée, fromage en laitage) et du vendredi 13 (« spécial fromage ») qui peuvent effectivement être un peu difficiles pour un enfant n’aimant pas le fromage. Cette remarque tranche avec les commentaires des cuisiniers et animateurs qui expliquent régulièrement que les enfants « en ont marre » des laitages blancs – aucun commentaire de ce genre du côté des parents à ce jour.

Nous relayons également la demande des parents de disposer de menus au format papier qui seraient distribués dans les écoles, comme le proposait le prestataire il y a deux ans. Le prestataire de cette année ne le fournit pas, la mairie précise également que les menus sont sur le site internet de la ville et que les menus sont affichés à l’entrée des écoles. Par ailleurs, faire des photocopies des menus en 3500 exemplaires ne serait pas conforme à l’agenda 21…

Le directeur de l’école maternelle Amaury Duval fait part de ses remarques ainsi que de celles de ses collègues de Berthelot et Haut-Mesnil :
–     la purée est parfois très liquide, mais parfois également très bonne.
–     La viande est parfois trop cuite
–     Le mélange carottes – poireaux n’a pas été apprécié par les enfants
–     Les spaghettis bolognaises manquaient de sauce le lundi 16 janvier, remarque non partagée par les personnes présentes
–     Les barquettes contiennent beaucoup de sauce, ce qui peut causer des brûlures lors du service. Il est demandé s’il est possible de les remplir moins. L’assistant technique indique qu’il a déjà fait la demande mais que c’est difficile à réaliser car une certaine quantité de liquide est nécessaire pour la remise en température du plat.
–     La soupe est très bonne, les écoles aimeraient bien en avoir un peu plus, ce qui n’est pas conforme aux quantités indiquées dans le texte paru en début d’année (Décret n° 2011-1227 du 30 septembre 2011 relatif à la qualité nutritionnelle des repas servis dans le cadre de la restauration scolaire – plus d’infos : http://alimentation.gouv.fr/bien-manger-a-la-cantine)

La cuisinière présente confirme que lorsque les enfants aiment le plat (ce qui est le cas de la soupe), il n’y en a jamais assez, en revanche, quand ils n’aiment pas il y en a toujours trop… le « trop » concerne particulièrement les yaourts blancs et le poisson jugés trop présents. A noter que le poisson n’est pas plus présent à Montrouge que ce qui est indiqué dans les textes (le GEMRCN, texte qui a inspiré le décret du 30 septembre 2011 recommande 6 plats de poisson sur 20 repas, le cahier des charges de la ville est basé sur les recommandations du GEMRCN – plus d’infos :http://agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/GEMRCN072011.pdf).

Elle indique également que souvent les barquettes individuelles pour enfant sont de même taille que celles pour les adultes. L’assistant technique du prestataire indique que lorsqu’il manque des portions individuelles pour enfant dans la cuisine centrale il complète avec des barquettes adultes pour être sûr que les enfants auront suffisamment à manger. Le personnel de la mairie indique qu’il apprécie n’avoir pas de problème sur les quantités livrées.

Pour finir, la cuisinière fait part des souhaits recueillis auprès des enfants bien qu’elle ne pense pas que cela puisse être possible : des hamburgers-frites et des croque-monsieur. Outre que cela ne soit pas (du tout !) compatible avec le cahier des charges de la ville, ce sont des plats qui ne sont pas adaptés à la liaison froide : l’année dernière il y avait eu un essai de frites et cela n’avait pas été concluant : faire réchauffer des frites dans du liquide ne donne que des frites molles !

Pour les centres de loisirs et le périscolaire, outre ce qui a été dit et souvent acquiescé précédemment :
–     Les fruits et les entrées sont servis très froids, limite glacés. Sur ce point il n’est pas possible d’espérer une amélioration car les règles d’hygiène en restauration collectives obligent à conserver hors d’œuvre et fruits au frais jusqu’au moment du service, cela donne des plats plus froids que ce que l’on peut manger chez soi quand on conserve les fruits à température ambiante notamment.
–     Les pommes de terre ne sont pas bonnes, ce qui est une critique partagée par d’autres clients semble-t-il
–     Les barquettes adultes sont souvent plus sèches que les plats de 8 ou 10 pour les enfants, la raison est pour le moment inconnue
–     Les intitulés des menus sont jugés très clairs, ce qui facilite l’explication des plats aux enfants. A noter que la composition des salades et des sauces a été ajoutée entre parenthèses sous les plats.
–     Très souvent, les enfants d’élémentaire n’ont pas les deux fromages présents dans la première livraison. Le prestataire nous explique que le problème vient souvent de l’allotissement (préparation des différents éléments à livrer dans les écoles) : la ville de Montrouge étant livrée le matin, la commande est souvent prête avant que ne démarre la préparation des autres villes et quand il n’y a plus le fromage prévu pour la ville préparée en stock et qu’il y en a dans les cagettes pour Montrouge, il y a un transfert qui est opéré… Pour que les écoles aient les deux choix de fromage, il faut alors attendre la relivraison vers 10h.

Nous passons ensuite en revue les menus proposés pour les mois de mars et d’avril et opérons quelques changements :

–     Nous faisons quelques inversions entre fromage et yaourt, de manière à ce que lorsqu’il n’y a qu’un seul yaourt dans la semaine, ce ne soit pas le mercredi.
–     Nous changeons quelques accompagnements pour ne pas voir des pâtes deux jours de suite.
–     Nous renommons la salade proposée pour le repas de Pâques de « salade du ragga » (poivrons, laitue, tomates, maïs, haricots verts), nom jugé trop difficile à expliquer aux enfants, nous passons à « salade de Pâques » (pas très original mais de circonstance)
–     A noter au niveau des fromages :

  • quelques fromages AOC : Munster pour le menu « Alsace », Cantal, Fourme d’Ambert.
  • Pour les écoles en cuisine traditionnelle, lorsque le menu indiquera tomme noire, ce sera de la tomme grise qui peut être commandée à la coupe par la ville contrairement à la tomme noire qui arrive en portion sous vide, comme nous avons pu le constater lors de la visite de Renaudel.

La séance se termine en fixant la date de la prochaine commission, ce sera le mardi 13 mars. D’ici là, pour vos remarques ou questions, l’adresse des cantoches est toujours la même : lescantoches@gmail.com.

Visite de la cuisine centrale SCOLAREST

Mercredi 30 Novembre 2011

Etaient présents :

Mairie : Mme Gastaud (adjointe au maire chargée de l’enseignement), Mme Schaknies (directrice du service enseignement), un chauffeur de la mairie
Parents d’élèves : Gaëlle Hiecque pour la FCPE, Jacques Pinson pour la PEEP

 

Mercredi 30 novembre 8h30 départ de la mairie de Montrouge en minibus, direction Athis Mons et le site de production de Scolarest. 45 minutes plus tard et un détour involontaire par l’aéroport d’Orly nous arrivons sur le site de la société Scolarest en bout de piste de décollage (ou d’atterrissage… ).

Le site est flambant neuf, lorsque la ville l’avait visité précédemment le bâtiment n’était pas encore complètement terminé, c’est désormais chose faite. En entrant dans le bâtiment, une odeur de plat qui mijote parfume l’escalier (de l’avis général un bœuf bourguignon), nous apprendrons lors de la visite que cette cuisine centrale fournit en liaison chaude la prison de Fleury-Merogis, le plat de bœuf leur était destiné.

Après un café de bienvenue et la présentation des personnes qui sont en relation avec la ville de Montrouge (l’assistant technique, la responsable du service qui élabore les menus, la responsable de la cuisine et la responsable du site), la visite débute en passant par l’étage supérieur où se trouvent toute la tuyauterie de la cuisine, puis après un coup d’œil à l’extérieur pour voir les silos permettant de faire refroidir les plats, nous arrivons sur les quais de livraison des matières premières.

Cette cuisine centrale a été conçue pour respecter les principes de la marche en avant (l’aliment une fois entré dans la cuisine ne retourne jamais à l’étape précédente, à chaque étape correspond une pièce de la cuisine centrale : une pièce pour stocker les achats, une pièce pour les sortir de leur emballage, une pour les laver, une pour les préparer…à moins d’avoir 10 pièces dont 7 à consacrer à la cuisine, impossible de faire cela chez soi !). Une fois déchargé le contenu des camions est stocké directement soit au congélateur (dans lequel on trouve surtout du poisson), soit dans le réfrigérateur (légumes (entiers et quatrième gamme), fruits, fromages, œufs durs livrés écalés en seau) ou encore dans l’épicerie à température ambiante (conserves de légumes, fruits au sirop, boîtes de raviolis, épices, condiments, plateaux NATAMA, compotes, fonds de sauce (de ce type :ici)., quelques soupes en briques (comme ça)  et des pâtes…). Dans toutes les réserves la hauteur sous plafond est impressionnante, il nous est précisé que le personnel qui manœuvre les trans-palettes a une qualification particulière étant donnée la hauteur.

Poursuite de la visite par les pièces où on prépare les entrées, on entre par un réfrigérateur, une machine pour laver les légumes est au milieu de la pièce, puis on arrive dans une grande pièce où se trouve la machine à trancher les crudités (concombre, tomates…). Au fond (parallèlement à la pièce par laquelle on est entré) on voit la pièce où les légumes en conserve sont sorties des boîtes du même nom. Cette pièce sert à préparer les entrées, dans la pièce suivante, celles-ci sont mises en barquettes et pesées puis fermées hermétiquement et étiquetées (le contenu est imprimé sur le film à partir des informations saisies par la personne travaillant sur ce poste). Chose notable, dans cette pièce on voit la lumière du jour par une fenêtre (ce n’était pas le cas dans la cuisine Avenance de Fresnes, pas non plus dans celle de Chelles et cela étonne aussi les personnes de la mairie qui dans les dernières années ont visité bon nombre de cuisines).

On passe ensuite dans la salle où les plats chauds sont mis en barquettes. Au moment où nous visitons, ce sont des barquettes de poissons. Les filets de poisson sont mis en barquette par 8 et recouverts de sauces, la barquette n’est pas pesée après cette opération, les filets ayant un poids garanti pas le fournisseur.

En remontant le sens des aliments, nous arrivons dans la salle où sont préparés les plats chauds : de grandes cuves pour préparer les légumes, le long des mûrs des fours (au moins six, pas ceux des particuliers, des armoires-fours comme dans les cuisines des écoles).

Nous repassons par la salle où les plats chauds sont mis en barquette, avant d’en sortir nous passons devant la machine qui sert à refroidir les plats. En liaison froide, après cuisson les plats doivent être refroidis très rapidement pour empêcher la prolifération des bactéries.

Une fois sortis, nous arrivons dans la pièce où les repas sont répartis par ville, il y fait bien froid. Nous sommes en matinée donc sous l’écriteau « Montrouge » il n’y a que les fruits pour le lendemain qui sont dans les cagettes. Et les cagettes pour Montrouge sont loin du quai où les camions de livraison sont chargés. En effet les repas pour Montrouge sont livrés le matin même, ce qui n’est pas commun, la majorité des villes en liaison froide sont livrées la veille en fin d’après midi, et le vendredi après-midi pour le repas du lundi et stockent les repas dans leurs frigos. La ville de Montrouge a fait le choix de ne pas investir dans des frigos pour stocker les repas et de se faire livrer le matin, ce qui n’arrange pas toujours le prestataire car en cas de manque constaté à la livraison il doit réapprovisionner dans la matinée (alors que dans les autres villes il connaît le manque en fin de journée et peut s’organiser pour y pallier avant le milieu de matinée du lendemain, cela laisse donc une plus grande marge de manoeuvre… ).

Nous continuons la visite par les quais où les camions sont chargés. Sur la droite en sortant se trouve la « nettoyeuse » de cagettes. Les cagettes revenant de la livraison sont passée dans cette machine avant d’être réutilisée. L’assistant technique nous explique que les cagettes arrivées sales à Montrouge sont des cagettes qui avaient été récupérés par les « préparateurs » avant d’avoir été lavées.

Sur le quai des fruits sont préparés pour être livrés, il y a des poires et des bananes qui n’ont pas l’air gelées, alors qu’elles arrivent fréquemment dans cet état (un thermomètre planté dans une banane des dernières livraisons affichait -0,8°C d’après ce qui a été mentionné lors de la dernière commission des menus).

Après une petite heure de visite, nous ôtons nos blouses, surchausses, charlottes et masques, quittons la cuisine et retournons vers Montrouge.

Commission des menus du 21 Novembre 2011

Menus étudiés pour la période du 1er Janvier au 24 Février 2012

Etaient présents :

Mairie : Mme Gastaud (adjointe au maire chargée de l’enseignement), Mme Favra (adjointe au maire chargée de la petite enfance), une partie de l’équipe du service enseignement
Directeurs d’école : Maternelle Marcelin Berthelot, Elémentaire Briand
Représentants du périscolaire : Elémentaire Briand, Maternelle Rabelais
Cuisiniers : Groupe scolaire Boileau
Parents d’élèves : Gaëlle Hiecque pour la FCPE, Jacques Pinson pour la PEEP

Scolarest : 3 personnes : l’assistant technique en charge de la relation avec la ville de Montrouge, une diététicienne travaillant sur le site de production et une personne du service administratif.

 

18h, après un rapide tour de table, la séance débute par le bilan de la période écoulée.

Le cuisinier explique que bien que cela se soit amélioré depuis la dernière commission, il y a souvent des livraisons incomplètes et tardives, ce qui complique la tâche du personnel de cuisine et occasionne beaucoup de stress. Des problèmes de grammages sont également constatés particulièrement sur les légumes, ce qui explique que les enfants se plaignent d’avoir très peu de légumes dans leur assiette. Autre problème logistique : les barquettes avec et sans porc sont difficiles à différencier, seule l’étiquette permet d’identifier leur contenu (alors que le cahier des charges stipule qu’elles doivent être de couleurs différentes). Par ailleurs, le cahier des charges indique également que pour les écoles maternelles les repas doivent être livrés dans des barquettes de 8 parts ce qui permet de les insérer dans les porte-barquettes afin d’éviter de se brûler pendant le service. Les repas arrivent fréquemment répartis dans des barquettes, de 15, 8, 6 parts ou en portion individuelle, le service est plus difficile : les barquettes doivent circuler parfois entre plusieurs tables sans être protégées par les portes-barquettes, la mairie signale qu’il y a déjà eu des brûlures pendant le service.

Autres problèmes constatés :

  • sur la dernière période les repas livrés ont une DLC très courte, contrairement à ce qui était livré au mois de septembre et aux exigences du cahier des charges
  • les fruits arrivent très froids et particulièrement les bananes qui sont complètement gelées et souvent immangeables par les enfants
  • la livraison des accompagnements (nécessaire pour faire la vinaigrette, sucre pour les laitages…) est très aléatoire, ce qui complique le service et les livraisons.
  • Les cagettes utilisées lors des livraisons sont souvent très sales, et pas salies avec les aliments contenus dans la livraison.

Néanmoins, quelques points positifs :

  • Les plats sont gustativement meilleurs, les sauces sont bonnes.
  • Les chauffeurs sont particulièrement appréciés par le personnel de la ville Des éléments de traçabilité sont désormais fournis ce qui n’était pas le cas lors de la précédente période.

Les directrices d’école confirment que les repas servis sont meilleurs que l’an passé et déplorent les faibles portions de légumes. A Briand, il n’y a toujours pas de choix entre les entrées (problème de «paramétrage » informatique qui devrait être rapidement résolu… comme il se doit pour tout problème de paramétrage informatique… ).

Les soupes sont très appréciées des enfants, de même que les carottes et les betteraves crues râpées. En revanche, les cœurs de palmiers n’ont pas été aimés par les enfants, ni les poireaux. Du beurre ou du citron serait apprécié en accompagnement des sardines.

Les représentants du périscolaire regrettent des plats trop simples et une semaine du goût basée sur les couleurs plus que sur la découverte de plats nouveaux.  Ils déplorent aussi des repas à thème aves des plats peu « marqués » : ce n’est qu’a posteriori qu’ils réalisent que c’était un repas à thème. Comme désormais il n’y a plus de « rab », les portions sont un peu justes pour les plus grands (CM1, 2).

La Moussaka du vendredi 18 novembre n’a pas du tout été appréciée, elle n’avait pas un bel aspect, on voyait qu’elle n’était pas maison.

Les parents indiquent qu’ils ont également reçu des retours négatifs sur la moussaka, mais aussi un retour très positif. Ils remontent aussi les questions des parents concernant les jours où le menu indique fruit bio et fruit : quelle proportion de fruits bio est proposée aux enfants ? les enfants savent-ils quel fruit est bio ?

Suite à ce questionnement, la commission décide que lorsque des fruits bio seront proposés, il n’y aura qu’un choix, le prestataire ne pouvant pas fournir deux fruits bio pour une même journée.

Autre question des parents : la composition des fonds de sauce. La « fiche technique » sera fournie suite à la réunion.

Nous étudions ensuite les menus proposés pour la période de janvier et février 2012 et comme d’habitude, la directrice de la maternelle choisit ce qui sera proposé aux enfants de maternelle entre les deux choix du menu.

Quelques changements par rapport aux menus proposés :

  • Les brocolis vinaigrette n’étant pas mangés (contrairement aux brocolis chauds), ils seront remplacés  par de la macédoine (le 2 janvier) – aliment pas forcément adoré, mais en janvier si on veut éviter la redondance avec les carottes râpées du jeudi, le choux et respecter la saisonnalité… le choix est limité !
  • La galette des rois proposée aux enfants le 5 janvier sera à la frangipane, le prestataire fournira des galettes à la pomme pour les enfants allergiques aux fruits à coques – à noter que les années précédentes, la municipalité achetait des galettes sèches pour les enfants allergiques (même pour les écoles en liaison froide) car le prestataire ne proposait pas d’alternative à la galette à la frangipane.
  • Concernant les repas spéciaux, le vendredi 13 janvier était prévu un repas du terroir « la Savoie » avec de la tartiflette et du tourteau fromager (qui est une spécialité charentaise…). Cela sera donc finalement un repas du terroir sans précision (donc sans erreur).
    Jeudi 26 janvier, le menu proposé indiquait un repas d’ailleurs « la Norvège » avec en dessert une tarte aux pommes qui n’est pas spécialement norvégienne… La difficulté à trouver un dessert norvégien et que le prestataire pourrait livrer a donc conduit à rebaptiser ce repas «repas d’ailleurs» (tout court).
    Cela étant dit, cette année le dialogue avec le prestataire est possible et il accepte de faire des changements ou des propositions alternatives pour satisfaire les désirs de la commission : le 16 février est prévu un repas d’ailleurs espagnol, le dessert proposé était une orange ( qui peut tout à fait être espagnole mais qui était aussi le dessert du repas Maghreb du jour de la commission, mais bon une orange peut aussi être marocaine), une proposition de nouveau dessert devrait être faite à la ville. Mardi 21 février, le retour de la Moussaka était programmé, mais sur notre demande, le prestataire accepte de livrer ce jour-là des lasagnes de saumon (qui ne sauront pas « maison », mais la moussaka ne l’aurait pas été non plus).
  • Nous n’avons en revanche pas changé les laitages blancs et les fruits proposés dans les menus même si aux yeux de certains représentants du périscolaire cela constitue un « double peine » pour les enfants lorsque les deux sont proposés le même jour… ce qui est souvent le cas (et c’est voulu ! ) –  pour info deux liens la composition d’un laitage blanc bio qui est servi aux enfants avec du sucre (emballage individuel de 5g): ici et celle d’un laitage aux fruits : ici.

Quelques éléments d’informations sur les repas servis aux enfants allergiques (pour lesquels un PAI a été signé avec la famille) :

  • Lorsque l’enfant est allergique à un aliment ou une catégorie (poisson, fruits à coque…), le prestataire fournit un plat de substitution : une portion d’un plat à base de viande (en remplacement du poisson), de la galette aux pommes (au lieu de la frangipane)
  • Lorsque l’enfant est poly allergique ou allergique à des aliments difficilement évitables, le déjeuner proposé est un plateau NATAMA qui apporte une garantie de l’absence des aliments allergènes (http://www.natama.net/). Ces plateaux sont proposés dans les écoles en liaison froide et les écoles ayant encore une cuisine traditionnelle.

En fin de séance, nous fixons la date de la prochaine commission : mardi 17 janvier à 18h, de la visite de la cuisine centrale (déjà annulée deux fois pour des problèmes d’emplois du temps des différents participants) : mercredi 30 novembre et les premières visites de cantine : Rabelais – Queneau le 5 décembre et Berthelot le 9 décembre. D’ici là, pour vos remarques ou questions, l’adresse des cantoches est toujours la même :lescantoches@gmail.com.

Commission des menus du 3 Octobre 2011

Menus étudiés pour la période du 1er Novembre au 31 Décembre 2011

Etaient présents :

Mairie : Mme Gastaud (adjointe au maire chargée de l’enseignement), Mme Favra (adjointe au maire chargée de la petite enfance), une partie de l’équipe du service enseignement
Directeurs d’école : Maternelle Maurice Arnoux, Elémentaire Queneau
Cuisiniers : Maternelle Maurice Arnoux

Parents d’élèves : Gaëlle Hiecque pour la FCPE, Isabelle Berta-Vanrullen pour la PEEP
Scolarest : 2 personnes : une diététicienne travaillant sur le site de production et un chargé du développement commercial.

18h la séance débute après un tour de table par une présentation de la société Scolarest, société choisie par la ville pour les repas servis en restauration scolaire et pour une partie des jardins d’enfants pour cette année. Le siège de la société Scolarest se situe à Châtillon, elle fait partie du groupe Compas (qui a aussi une filiale pour la restauration collective autre que scolaire : EUREST, et une filiale pour le domaine médical : Medirest)  qui est le troisième groupe sur le marché de la restauration collective (derrière Avenance et Sodexho).

La cuisine qui fournit les repas pour Montrouge est située à Athis Mons dans l’Essonne (15 Km de Montrouge).

Cette cuisine a débuté la production fin août 2011, tout n’est pas encore opérationnel. Le site d’Athis Mons est composé de deux cuisines : une qui a déjà de nombreuses années et qui est vouée à disparaître et la nouvelle cuisine qui produira à terme l’intégralité des repas du site. Aujourd’hui 38 000 repas sont préparés sur le site d’Athis Mons chaque jour : ce sont des repas pour des scolaires mais aussi pour des pénitenciers (Fleury Merogis, Poissy, Melun…), on nous précise gentiment que ces derniers types de repas ne seront pas les premiers à passer vers la nouvelle cuisine…

Cette nouvelle cuisine est définie par le société comme « une solution innovante » car elle permet de travailler beaucoup de produits bruts (les légumes « terreux » sont épluchés dans la cuisine centrale) et permet une traçabilité automatique (alors que dans beaucoup de cuisine tout est fait par relevé manuel par le personnel) des aliments entrant dans la composition de chaque barquette et du process de production (suivi de la chaine du froid, des températures de cuisson puis de refroidissement) : pour les consommateurs c’est censé augmenter la « sécurité » des plats servis, pour la société cela permet d’obtenir plein de certifications ISOquelquechose et d’améliorer la productivité.

Les barquettes utilisées sont en polypropylène homopolymère. Elles sont recyclables. Le fournisseur des barquettes propose de mettre en place un circuit de recyclage de ces barquettes après usage. Après étude la mairie n’a pas souhaité mettre en place ce circuit, il faut dire (et le prestataire le reconnaît aussi) que c’est extrêmement contraignant et coûteux pour le client : en effet, pour que la barquette puisse être recyclée elle doit être parfaitement nettoyée (avec du produit pour que ce soit désinfecté), toutes les étiquettes et résidus de film doivent être enlevés et le tout doit être stocké jusqu’au lendemain.Problème : Sachant que les repas pour enfants arrivent conditionnés en barquettes de 8 parts pour la maternelle de 20 parts pour l’élémentaire et en individuel pour les adultes, qu’il faut une barquette pour l’entrée, une pour la viande et une pour les légumes et que la ville reçoit en moyenne 1400 repas pour les maternelles par jour, 1250 pour les élémentaires et 350 repas adultes, combien faudrait-il recruter de personnes pour pouvoir espérer recycler les barquettes de la ville ? Question subsidiaire : sachant que pour nettoyer toutes ces barquettes avec un produit désinfectant qui passera dans les eaux usées, l’impact environnemental sera-t-il finalement positif ?

Au niveau de l’approvisionnement en produits frais, le prestataire privilégie (dans l’ordre) un approvisionnement local puis régional puis national. Les produits (fruits et légumes) de saison viennent principalement de producteurs d’Ile de France. Les fruits et légumes sont de catégorie extra ou 1 (une présentation rapide de la signification fait dire que extra = excellent et cat I = quasiment sans défaut, si on creuse un peu, on voit que les critères objectifs de classification sont essentiellement basés sur le calibre de fruits :http://www.fruits-et-legumes.net/veille_reglementaire/documents/dpnor11.htm – ce n’est pas une spécificité de la restauration collective, tous les affichages de fruits et légumes font référence à ces catégories)

Cette commission se tenait au lendemain de la publication du décret sur la restauration scolaire qui a pour objectif d’obliger les cantines scolaires à servir des repas variés et équilibrés à leurs jeunes convives et à limiter l’accès aux sauces et au sel dans les lieux de restauration. Les exigences posées dans le décret sont déjà en application dans les cantines de la ville depuis plusieurs années : ketchup et mayonnaise ne sont pas en libre service, le sel non plus. Quant aux quantités, elles étaient déjà limitées les années précédentes en liaison froide, même si cela rend nostalgiques les amateurs de « rab »… La teneur en sel des plats livrés est aussi limitée, ce qui peut expliquer que certains plats semblent fades aux enfants habitués à manger très (trop) salé.

Deux digressions faites en séance par le prestataire sur les exigences du décret :
–         on peut se « déshabituer » du sel, les repas semblent fades au début mais après quelque temps cette sensation disparaît
–         les collectivités locales ont majoritairement anticipé ce décret d’application qui était en préparation depuis plusieurs mois, en revanche ce n’est pas le cas des écoles privées.

La présentation terminée, nous passons au bilan de la période écoulée. Ce qui domine dans toutes les interventions (représentants du périscolaire, des directeurs d’école, des cuisiniers et les parents) ce sont les problèmes de livraison. Berthelot en a relevé 12 sur le mois de septembre (qui a 22 jours ouvrés) et la situation est similaire dans toutes les écoles : il ne s’est pas passé une journée sans qu’il ne manque dans une école soit des entrées, soit des desserts, soit du plat principal. Conséquence principale pour les écoles en self : les derniers ont souvent eu du pâté et certains jours plutôt deux fois qu’une. Autre événement marquant pour les élèves de Rabelais et pour les encadrants de la cantine : le repas du vendredi 30 septembre. Comme il manquait de la viande et que le réapprovisionnement est arrivé très tardivement les derniers servis ont eu de la pizza au lieu du rôti de veau, ce qui a dû apparaître très injuste aux élèves passés en début de service (bien que la pizza servie n’ait pas été appréciée par ceux qui en ont eu car elle était froide voire encore en partie congelée).

Autres problèmes logistiques constatés :

  • les beignets qui étaient prévus le 30 septembre n’ont pas tous pu être servis : aucune date limite de consommation n’était indiquée sur certains contenants la mairie a donné la consigne de ne pas servir les beignets sans DLC par précaution, les enfants des écoles concernées ont donc eu le dessert « de secours » issu des « stocks tampons » : des compotes.
  • Les adultes de plusieurs écoles élémentaires (en self) ont été privés de choix dans les repas (qui arrivent conditionnés différemment de ceux de enfants (pas la même quantité) pour un problème de « paramétrage » informatique.
  • Le fromage livré pour être coupé en cuisine n’est pas toujours simple à partager équitablement

Les repas doivent normalement être prêts à 11h, ils ne le sont souvent pas. En conséquence le personnel de cuisine est souvent obligé de « sauter » le repas du midi et commence à être épuisé par ces retards de livraison.

Sur le contenu de l’assiette, les adultes mangeant à la cantine indiquent que les plats servis sont « plus gustatifs » que l’an passé, la viande en particulier. Certains plats partagent néanmoins les personnes présentes :
– la moussaka semble avoir été appréciée des élémentaires, moins des maternelles
– la viande hachée n’a pas été appréciée à Berthelot, mais ailleurs pas de remontées négatives (sachant qu’il s’agit de viande hachée servies en restauration collective, elle est forcément très cuite avant d’être refroidie puis réchauffée donc qu’elle paraisse sèche est logique)
– l’omelette (qui est à comparer à une omelette de restauration collective – à base de coulis d’œufs – pas à une omelette qu’on fait à la maison en cassant des œufs)
– le taboulé : la sauce ne plaît pas à certains, d’autres pourtant le plébiscite

Cela rejoint les avis mitigés reçus des témoignages d’enfants sur le repas du 26 septembre : taboulé plutôt apprécié, sauf parfois la sauce, salade de pommes de terre jugée fade, poisson trouvé plutôt bon (quoique sec, surtout à Briand), carottes trouvées « bizarres » avec un « drôle de goût », fromage plutôt apprécié par ceux qui aiment le fromage, fruit abîmé (orange) ou dur (poire « bio »).

En revanche, tout le monde a été d’accord sur la purée qui n’a pas plu surtout pour sa texture : trop liquide ou trop compacte selon la barquette – Le mystère de la consistance de la purée reste à percer par le prestataire : la taille de la barquette n’expliquant pas le phénomène constaté. Il nous assure néanmoins que la prochaine fois la purée sera différente pour l’une ou l’autre des raisons suivantes : la cuisine va changer de marque de « flocons » pour la purée, de plus, prochainement elle sera en mesure de faire de la purée « maison » à base de « vraies » pommes de terre.

Un autre point remonté par tout le monde : le peu de variété des fruits servis (principalement poires, pommes et oranges alors que la saison permet de servir encore d’autres fruits) et leur mauvais état : soit ils sont abîmés, soit ils ne sont pas assez mûrs donc pas mangés…

Nous passons ensuite à l’étude des planches menus pour les mois de novembre et de décembre. Peu de changements demandés car elles avaient déjà été retravaillées avec les services municipaux : quelques remplacements de crudités « hors saison » par des potages, la salade brésilienne du jeudi 8 décembre sera sans surimi (aliment interdit dans les cantines montrougiennes), maintien de la salade de vampire du jeudi 3 novembre (tomate, choux fleur et sauce cocktail – joli nom pour désigner un mélange de mayonnaise et de ketchup) car c’est le repas d’Halloween.

Sur les menus, le premier choix est celui qui sera servi aux maternelles. Les élémentaires en liaison froide (et donc en self) ont pour l’entrée, le laitage et de dessert un choix dirigé, c’est à dire un choix entre deux éléments de même qualité nutritionnelle : deux crudités vinaigrette, deux compotes, deux fromages de teneur similaire en calcium… Quelques exceptions tout de même :
–         lorsque l’entrée est constituée de crudités « bio », il n’y a pas d’autre choix qui ne serait pas bio
–         lorsqu’il y a un repas à thème
–         lorsqu’il y a une pâtisserie en dessert il n’y a pas toujours de double choix

A l’inverse dans certains cas il y a une possibilité de choix en maternelle : lorsqu’il y a des desserts à base de chocolat, il y a un choix alternatif pour les quelques enfants qui n’aiment pas le chocolat (si, si ça existe !).

Le menu proposé pour le repas de Noël n’est pas encore connu. La réunion se termine sur un débat sur les repas proposés pour la semaine du goût (du 17 au 21 Octobre) : la proposition du prestataire est une semaine sur le thème de la couleur (blanc le lundi, verte le mardi, rouge le mercredi, orange le jeudi et jaune le vendredi), le souci étant que cela ne présente pas d’éléments sortant de l’ordinaire ou particulièrement goûteux, une proposition alternative pourrait être une semaine de repas régionaux, ce qui peut être plus intéressant pour les plus grands mais ne pas être particulièrement intéressant pour les maternelles. La logistique (décidément !) va trancher pour nous : les menus des cuisines traditionnelles étant calqués sur ceux de la liaison froide, les commandes ont déjà été passées : ce sera donc une semaine du goût sur le thème des couleurs !

La visite de la cuisine centrale d’Ahis Mons est fixée au mercredi 2 novembre, les visites des cantines débuteront mi novembre.

Quelques autres informations sur la cantine :

– dans les école maternelles, tous les jeudis c’est l’animation « herbes et épices », l’idée est de faire découvrir aux enfants qu’on peut donner du goût à son repas sans ajouter du sel en mettant du persil, de l’ail… la diététicienne de la ville est présente dans deux écoles maternelles de la ville ce midi là (deux écoles proches l’une de l’autre), dans les autres écoles, les animateurs proposent également les herbes aux enfants. Les jeudis où il y a un repas à thème, ces animations n’ont pas lieu.
– aux mois de mai et juin dernier, un changement de pain est testé dans l’école maternelle Marcelin Berthelot : la baguette blanche est remplacée par une baquette T80 (la farine T80 est à mi-chemin entre la farine blanche très raffinée et la farine complète, elle présente l’avantage de présenter plus de fibres que la farine blanche). Ce nouveau pain est servi depuis la rentrée tous les jours sauf le lundi. Comme il est bien accepté par les enfants, la mairie cherche à étendre ce changement aux autres écoles. Le changement de pain est une demande des parents depuis plusieurs années.

Commission des menus du 20 janvier 2011

Menus étudiés pour la période du 21 mars au 13 mai 2011

Etaient présents :
Mairie : Mme Gastaud (adjointe au maire chargée de l’enseignement), une partie de l’équipe du service enseignement
Directeurs d’école : Maternelle Amaury Duval, Elémentaire Briand
Cuisiniers : Elémentaire Briand
Parents d’élèves : Bernard Reutenauer et Gaëlle Hiecque pour la FCPE, Gwenaëlle Bazire et Jacques Pinson pour la PEEP, Jenifer Tual pour l’UNAAP
Avenance : 2 personnes de la cuisine de Fresnes : un directeur d’agence et un représentant du service client

18h, la séance s’ouvre par la présentation de la diététicienne qualiticienne recrutée par le service enseignement et arrivée en poste mi-janvier. Elle interviendra sur les menus proposés par le prestataire, travaillera avec les cuisiniers et les responsables du périscolaires notamment sur la composition des goûters.

Comme à l’accoutumé la séance débute par le bilan de la période écoulée, ce qui nous permet de faire part des retours des parents de la période écoulée :

–     Nous faisons état de plusieurs retours négatifs venant de l’école Boileau concernant la galette qui avait « un goût de poisson » ou « un goût de plastique ». Nous n’avons pas eu ces retours venant des autres écoles, mais il nous a été signalé que les parts étaient très petites.

–     Nous parlons également des retours sur le repas du 6 janvier dont le plat principal était jambon et haricots verts (donc viande froide en janvier, ce qui a suscité des remarques des parents). Le jambon de dinde a été qualifié de « bizarre et dur ».

–     Nous mentionnons également des remarques sur la fréquence trop importante des salades diverses mais pas très variées en entrée

–     Pour être complets nous mentionnons également les quelques retours faisant part d’une amélioration de la qualité des repas (depuis le changement de cuisine centrale début décembre) ressentie par les enfants.

–     Nous faisons également part de réactions concernant le prix facturé aux familles (un peu plus de 4 euros lorsqu’on est dans la tranche la plus élevée, ce qui est le cas de la majorité des gens) au regard des repas servis aux enfants (et surtout par rapport à ce qu’ils ont dans l’estomac après le repas : « du pain et un yaourt » dit le message) en lisant un message reçu d’un parent de Boileau, ce texte est assez représentatif des mails que nous recevons à notre adresse lescantoches@free.fr. Cela nous permet d’évoquer les préoccupations des parents et de réaffirmer, une fois encore, notre rôle de représentant élu pour remonter anonymement les remarques et inquiétudes des parents, qu’elles soient ou non agréables à entendre par la municipalité.

La directrice de l’école élémentaire Briand fait ensuite part des problèmes d’horaires de livraisons des repas le matin, ils arrivent à 8h30 (pendant l’entrée des élèves) au lieu de 7h30. Différentes écoles ont fait part de problèmes avec la brandade de poisson qui était trop liquide donc difficilement mangeable par les enfants.

Des différences de taille importante dans les morceaux de viandes ont également été signalées (sur la volaille notamment). Sur ce point le prestataire a une réponse qui restera dans les annales de la commission des menus : « c’est parce que c’est du label rouge, comme demandé par la ville, donc il est plus difficile d’avoir des parts de même poids ! » (C’est sur que le poulet transgénique à 12 pattes donnera des cuisses de même poids, mais il ne sera pas label rouge… ah bon ?).

Le directeur de la maternelle Duval fait état du riz arrivé congelé le jour même. Alternativement, toutes les écoles ont reçu un aliment congelés lors de la période écoulée (c’est repérable si votre enfant vous indique avoir mangé des haricots verts, du pâté ou encore des raviolis alors que ce n’était pas prévu au menu car ce sont les plats de secours). Ce problème est également remonté par les centres de loisirs qui mentionnent des yaourts arrivés à -6°C, des tartes aux pommes congelées et des tomates congelées dans le taboulé. A noter également des clémentines arrivées pourries.

Comme les directeurs d’écoles et les parents d’élèves, les centres de loisirs mentionnent la fréquence trop importante des salades, ainsi que la répétition des mêmes fromages. Ils mentionnent également des retours sur les plats de poissons trop salés : brandade, thon basquaise…

Après les améliorations constatées avant les vacances de Noël, la situation se dégrade à nouveau… Quelques points positifs tout de même : les sauces sont meilleures, il y a même eu des plats très appréciés (poisson + julienne de légumes notamment). Amélioration aussi semble-t-il au niveau des quantités depuis le passage sur la cuisine de Fresnes. Avenance confirme avoir pris des mesures pour respecter les grammages du cahier des charges (bien que supérieurs au GEMRCN qu’ils ont a priori réussi à imposer aux autres communes) : ils pèsent les barquettes en changeant le réglage pour ce qui concerne Montrouge.

Nous étudions ensuite les planches menus proposées pour les 8 semaines entre le 21 mars et le 13 mai 2011. Avant la commission la mairie nous avait communiqué les 15 planches que le prestataire souhaitait que nous passions en revue. Nous avons eu, dix jours avant la réunion, la version avant première relecture de la part de la municipalité et, la veille de la réunion, la version après modification suite à la relecture. Cela nous a permis de voir que la première proposition incluait des plats qui avaient été proscrits lors des commissions précédentes (poissons à 70% de poisson et 30% d’ingrédients divers, paupiettes « de veau » au reconstitué de dinde, lasagnes industrielles à la composition douteuse, ketchup et mayonnaise… ). Malgré les remarques du service enseignement, de nombreux plats de ce type étaient encore présents sur les menus. C’est dire le peu de cas qu’Avenance fait de nos demandes. Il est vrai que, grâce aux interventions fermes et constantes des Associations de Parents d’élèves, Montrouge passe pour une ville « difficile »auprès des prestataires. Cela restera notre fierté ! Après avoir étudié 8 planches (soit la quantité habituelle), nous avons convenu de nous revoir en mars pour voir les planches suivantes.

Comme sur les périodes précédentes, nous avons essayé de modifier les menus pour qu’ils ne soient pas trop répétitifs. Dans les propositions, sur 15 semaines, il y avait notamment 3 fois des lasagnes, 2 fois de la brandade de poisson (réputée trop salée et à consommer à la paille !), 2 fois du chili avec riz, 3 omelettes, 4 poissons pas 100% poisson, nous avons essayé de diversifier les menus au mieux.

Nous avons été particulièrement attentifs à ce que le poisson ne soit pas systématiquement servi le vendredi (laïcité oblige !).

Nous avons veillé à remplacer les « toppings » fraise proposés par de la confiture (moins riche en sucre et un peu plus en fruits même si cela reste de la confiture en barquette).

Et comme les beaux jours arrivent, nous avons proposé une glace en remplacement des habituels liégeois le jeudi 5 mai.

Quelques nouvelles des soupes « maison » : après concertation avec les cuisiniers, une tentative est prévue début février pour tester le conditionnement qui était le point posant problème jusqu’à maintenant.

La fin de la commission s’achève par la prise d’un rendez-vous pour la visite de la cuisine de Fresnes (dire « atelier culinaire » pour faire mieux) car la visite du 13 janvier avait été annulée. Rendez-vous fixé le 10 mars qui sera également le jour de la prochaine commission des menus.

D’ici là bien sûr nous avons besoin de vos retours,  notre adresse n’a pas changé :lescantoches@free.fr.