Egalité d’accès à la restauration scolaire

Le lundi 12 Septembre, la FCPE a fait paraître un communiqué de presse appelant à refuser les inégalités d’accès à la restauration scolaire et incitant les parlementaires à légiférer sur le sujet.

Ce communiqué de presse fait suite à plusieurs jugements déclarant illégales les décisions des municipalités visant à réserver l’accès à la restauration scolaire aux enfants dans les deux parents exercent une activité professionnelle. (références des jugements en pièces jointes)

Le sujet avait été également évoqué dans la presse la semaine précédente, notamment dans le parisien qui faisait un état des lieux des critères d’accès à la cantine dans les différentes villes du département (http://www.leparisien.fr/bagneux-92220/qui-a-le-droit-de-manger-a-la-cantine-02-09-2011-1588897.php).

Dans cet article, vous pourrez lire que Montrouge figure parmi les villes qui posent des conditions à l’accès à la restauration scolaire, ce qui figure aussi sur le site de la ville (http://www.ville-montrouge.fr/enfance-jeunesse/restauration-scolaire/jinscris-mon-enfant-a-la-restauration-scolaire/). La FCPE Montrouge demande qu’à l’instar d’autres villes du département (comme notamment Antony, Saint-Cloud et Sceaux) la restauration scolaire de notre ville puisse accueillir à tous les enfants.

Quelques articles sur le sujet :

http://www.leparisien.fr/antony-92160/cantines-a-chaque-ville-ses-criteres-d-inscription-02-09-2011-1588898.php
http://www.leparisien.fr/bordeaux-33000/enfants-de-chomeurs-prives-de-cantine-la-fcpe-menace-de-saisir-la-justice-12-07-2011-1530274.php
http://www.leparisien.fr/yvelines-78/les-enfants-de-chomeurs-prives-de-cantine-27-06-2011-1509524.php
http://www.20minutes.fr/article/654352/bordeaux-pas-travail-cantine
http://www.liberation.fr/societe/01012359394-la-cantine-un-service-vraiment-public
http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/09/12/la-fcpe-lance-un-appel-contre-les-refus-d-acces-aux-cantines-scolaires_1571299_3224.html
http://www.humanite.fr/societe/enfant-de-chomeur-la-cantine-n’est-pas-pour-toi-478690
Communiqué de presse FCPE : CommuniqueFCPE-12092011
Décision commune Oullins : décision du conseil d’état – commune d’Oullins
Décision Tribunal Administratif de Versailles : TA Versailles 1993

Rencontre avec le maire le jeudi 30 Juin 2011 : compte-rendu

Etaient présents :

Pour la mairie : M le Maire, Mme Gastaud (Adjointe à l’enseignement), Mme Schaknies (directrice du service enseignement), M Bin  (secrétaire général de la mairie)
Pour la FCPE : Béatrice Avignon, Bernard Reutenauer, Gaëlle Hiecque
Pour la PEEP : Gwénaëlle Bazire, Dominique Rossin, Isabelle Berta-Vanrullen

Le maire nous annonce dès le début de la rencontre qu’il a accepté ce rendez-vous mais qu’il n’a pas beaucoup d’éléments à nous annoncer. Il réaffirme que le projet de cuisine centrale figurait dans son programme de 2008 et que ce projet est toujours en cours.

Conjointement avec la PEEP, nous lui remettons les 1527 signatures de la pétition de soutien à la demande de création d’une cuisine centrale et municipale. Le Maire balaye d’un revers de manche cette pétition, « comme toutes les autres pétitions », et nous demande à quoi elle peut bien servir dans la mesure où n’importe qui peut l’avoir signée, même les « mamies venant chercher les petits-enfants »…. Et que de toute façon, le sujet de cette pétition n’a aucun sens puisque le projet de cuisine centrale était dans ses promesses électorales de 2008 et qu’il a l’habitude de tenir ses engagements à « 95% » !

Nous lui répondons que cela montre l’intérêt des parents à ce projet, qu’il leur tarde qu’il soit réalisé, que cela a été mené conjointement avec la Peep (et qu’il peut en convenir, ce n’est pas si fréquent) et qu’il arrive que les pétitions lui servent à envoyer un courrier personnel à chaque pétitionnaire ce qui prouve qu’il y prête parfois attention…

En fin de réunion, le tas de pétitions passera de mains en mains, telle la patate chaude, du Maire, vers Mme Gastaud pour finir dans celles de Mme Schaknies qui semblait se demander quel bureau elle allait caler avec !

Retour au sujet de notre visite : le projet de cuisine en intercommunalité avec Châtillon est enterré car Châtillon a une cuisine centrale qui fonctionne bien et dont ils sont satisfaits. Mais des discussions sont en cours avec une autre commune (dont le nom restera secret pendant toute la réunion), d’ailleurs une première rencontre entre les deux maires est prévue pour le lendemain, le 1er juillet au soir. Le maire nous précise tout de même son projet : créer en partenariat avec une autre commune une cuisine centrale gérée par les deux communes (pas de délégation de la gestion de la cuisine centrale à un prestataire privé, « ce qui n’aurait pas de sens »). Cette cuisine sera située en dehors de la commune de Montrouge et pourrait être en dehors de la commune partenaire sur un terrain qui serait trouvé à 45 minutes maximum de Montrouge. Le projet est que cette cuisine puisse confectionner et livrer les repas aux écoles, jardins d’enfants et maisons de retraite. Nous n’en saurons donc pas plus et on ne nous laisse pas espérer des annonces prochaines sur le sujet car les discussions avec des éventuels partenaires nécessitent de la discrétion… mais cela ne nous empêchera pas de reposer la question régulièrement et de tenir les parents informés de la réponse que nous pourrions obtenir.

Le maire précise que si le projet se faisait la ville aurait recours à un bureau d’étude, car elle ne dispose pas du savoir-faire.

Cuisine centrale : réponse du maire

En mars 2011, les représentants FCPE et PEEP à la commission des menus ont envoyé une lettre ouverte au Maire pour demander la création d’une cuisine centrale et municipale. Les représentants des deux associations ont fait signer devant les écoles de la ville une pétition de soutien à cette lettre ouverte.

Le Maire a répondu à notre lettre : Réponse Maire

La pétition de soutien a recueilli plus de 1500 signatures.

Pour discuter de la réponse reçue à la lettre ouverte et pour remettre la pétition au maire un rendez-vous a été demandé par les deux associations, ce rendez-vous aura lieu en fin d’année scolaire, le jeudi 30 juin 2011.

[gview file= »https://www.fcpemontrouge.fr/wp-content/uploads/2012/08/Réponse-Maire.pdf »]

 

Lettre ouverte au Maire de Montrouge – lettre commune FCPE et PEEP

Montrouge le 5 mars 2011

Monsieur le Maire,

En tant que représentants, depuis longtemps déjà, de nos deux associations de parents d’élèves à la Commission consultative des menus de la ville, nous assistons, année après année, au changement des prestataires en liaison froide.

Force est de constater que ce changement annuel ne se traduit jamais par l’amélioration notable de la qualité livrée.

Le summum est atteint cette année, comme unanimement constaté par les acteurs concernés.

Pour la première fois, vous avez même dû recevoir des responsables d’Avenance.  En effet, sur de nombreux points, ce prestataire ne répond pas aux exigences légitimes exprimées  par la ville (dont, par exemple,  le respect du cahier des charges pourtant signé par cette société).

Cette situation nous confirme que seule une cuisine centrale gérée par la ville, ou en intercommunalité, permettra de répondre aux améliorations qualitatives souhaitées et exprimées par les parents d’élèves, lors d’un récent sondage effectué auprès d’eux.

Vous n’êtes pas sans savoir que de plus en plus de communes reviennent à une gestion directe des cantines, tant pour en améliorer notablement la qualité, que pour pouvoir développer une réelle pédagogie nutritionnelle, ce qui, avec un prestataire privé, s’avère difficile.

Nous aimerions donc connaître votre position sur ce sujet, sachant qu’un délai entre la décision et la réalisation est incontournable. Néanmoins, nous devons travailler pour l’avenir, sans attendre.

Dans l’attente de votre réponse, veuillez recevoir, Monsieur le Maire, l’expression de notre considération distinguée.

Bernard REUTENAUER                                     Gwenaëlle BAZIRE

Représentant FCPE à la commission des menus                           Représentante PEEP à la commission des menus

Pourquoi voulons-nous une cuisine centrale et municipale ?

Depuis plusieurs années, les cantines des différentes écoles de la ville passent en « liaison froide », c’est à dire que les repas ne sont plus préparés sur place mais fournis par une société prestataire. Les repas sont préparés dans une cuisine centrale, puis refroidis et transportés par camions réfrigérés chaque matin vers les cuisines des écoles de la ville.

Plusieurs raisons à ce changement :

  • Des normes d’hygiène très contraignantes à respecter si la ville voulait mettre aux normes toutes ses cuisines
  • Un besoin de place dans les écoles pour accueillir un nombre d’élèves toujours croissant (et une cuisine traditionnelle prend beaucoup plus de place qu’un office ayant juste pour fonction de remettre à température des plats)
  • Une volonté de diminuer les coûts de préparation des repas tout en contrôlant la qualité des repas par un cahier des charges établi par la ville et une commission de menus permettant de faire un point régulier sur la qualité du service fourni.

En pratique, le prestataire fournit chaque jour le menu complet qui sera servi aux enfants mais prépare peu de chose. Exemple d’un menu : mélange fraîcheur (produit de 4èmegamme – crudités achetées déjà râpées par le prestataire et livrées à la ville sous sachet, on trouve l’équivalent au rayon fruits et légumes – assaisonné dans les cuisines des écoles), médaillon de merlu sauce Nantua et haricots beurres (préparés dans la cuisine centrale du prestataire), fromage blanc et sucre (achetés), éclair au chocolat (acheté congelé par le prestataire). La valeur ajoutée du prestataire réside dans le plat principal qui est parfois juste décongelé avant d’être livré (les lasagnes) !  Dans le prix facturé à la ville, il y a le prix des achats des produits entrant dans la composition du menu (pour ceux qui sont achetés déjà préparés le prix comporte la marge du fournisseur) ainsi que le coût du prestataire pour la préparation et le conditionnement… et sa marge.

A chaque commission des menus sont listées les difficultés rencontrées sur la période écoulée tant sur la composition ou la qualité des repas servis (ce qui nous préoccupe particulièrement) que sur les quantités fournies et leur conditionnement (ce qui est indispensable au bon fonctionnement de ce service municipal). Connaître la composition des plats qui seront servis aux enfants demande un travail énorme et transforme les services municipaux en « contrôleurs » de la société prestataire avec comme arbitre le cahier des charges, alors que la préoccupation principale devrait être de s’assurer que les petits montrougiens aient des menus variés et équilibrés le midi.

En délégant la préparation des repas à un prestataire privé, la ville ne pourra jamais maîtriser totalement les matières premières entrant dans la composition des repas, la seule solution pour récupérer le contrôle du contenu des assiettes est que la ville achète elle-même les produits permettant de préparer les repas, comme elle le fait pour les quelques cuisines traditionnelles encore en fonctionnement dans certaines écoles.

Revenir à des cuisines traditionnelles dans toutes les écoles serait bien sûr la solution idéale mais les travaux effectués pour réduire les tailles des cuisines ainsi que les adaptations nécessaires pour recréer des cuisines aux normes dans toutes les écoles seraient très importants (longs et coûteux).

La seule solution pour que la ville reprenne la main sur les repas est qu’elle se dote de sa propre cuisine centrale, qui serait donc une cuisine centrale municipale, dans laquelle elle pourrait préparer les repas qui seront servis dans les écoles. Ainsi :

  • La ville choisira ses fournisseurs, les aliments qu’elle autorise ou non et les recettes des plats
  • Ses agents auront pour mission principale de cuisiner les déjeuners des enfants et non plus de surveiller ce que la société prestataire a livré. Cela pourra permettre aux personnels qui encadrent les enfants lors des repas d’être véritablement partie prenante dans la préparation des repas et de faire du temps de repas un temps d’échange avec les enfants autour des noms des plats servis et de leur préparation et contribuer ainsi à l’éducation au goût.
  • De plus chaque euro dépensé en matières premières se retrouvera intégralement dans l’assiette des petits consommateurs !

Commission des menus du 20 janvier 2011

Menus étudiés pour la période du 21 mars au 13 mai 2011

Etaient présents :
Mairie : Mme Gastaud (adjointe au maire chargée de l’enseignement), une partie de l’équipe du service enseignement
Directeurs d’école : Maternelle Amaury Duval, Elémentaire Briand
Cuisiniers : Elémentaire Briand
Parents d’élèves : Bernard Reutenauer et Gaëlle Hiecque pour la FCPE, Gwenaëlle Bazire et Jacques Pinson pour la PEEP, Jenifer Tual pour l’UNAAP
Avenance : 2 personnes de la cuisine de Fresnes : un directeur d’agence et un représentant du service client

18h, la séance s’ouvre par la présentation de la diététicienne qualiticienne recrutée par le service enseignement et arrivée en poste mi-janvier. Elle interviendra sur les menus proposés par le prestataire, travaillera avec les cuisiniers et les responsables du périscolaires notamment sur la composition des goûters.

Comme à l’accoutumé la séance débute par le bilan de la période écoulée, ce qui nous permet de faire part des retours des parents de la période écoulée :

–     Nous faisons état de plusieurs retours négatifs venant de l’école Boileau concernant la galette qui avait « un goût de poisson » ou « un goût de plastique ». Nous n’avons pas eu ces retours venant des autres écoles, mais il nous a été signalé que les parts étaient très petites.

–     Nous parlons également des retours sur le repas du 6 janvier dont le plat principal était jambon et haricots verts (donc viande froide en janvier, ce qui a suscité des remarques des parents). Le jambon de dinde a été qualifié de « bizarre et dur ».

–     Nous mentionnons également des remarques sur la fréquence trop importante des salades diverses mais pas très variées en entrée

–     Pour être complets nous mentionnons également les quelques retours faisant part d’une amélioration de la qualité des repas (depuis le changement de cuisine centrale début décembre) ressentie par les enfants.

–     Nous faisons également part de réactions concernant le prix facturé aux familles (un peu plus de 4 euros lorsqu’on est dans la tranche la plus élevée, ce qui est le cas de la majorité des gens) au regard des repas servis aux enfants (et surtout par rapport à ce qu’ils ont dans l’estomac après le repas : « du pain et un yaourt » dit le message) en lisant un message reçu d’un parent de Boileau, ce texte est assez représentatif des mails que nous recevons à notre adresse lescantoches@free.fr. Cela nous permet d’évoquer les préoccupations des parents et de réaffirmer, une fois encore, notre rôle de représentant élu pour remonter anonymement les remarques et inquiétudes des parents, qu’elles soient ou non agréables à entendre par la municipalité.

La directrice de l’école élémentaire Briand fait ensuite part des problèmes d’horaires de livraisons des repas le matin, ils arrivent à 8h30 (pendant l’entrée des élèves) au lieu de 7h30. Différentes écoles ont fait part de problèmes avec la brandade de poisson qui était trop liquide donc difficilement mangeable par les enfants.

Des différences de taille importante dans les morceaux de viandes ont également été signalées (sur la volaille notamment). Sur ce point le prestataire a une réponse qui restera dans les annales de la commission des menus : « c’est parce que c’est du label rouge, comme demandé par la ville, donc il est plus difficile d’avoir des parts de même poids ! » (C’est sur que le poulet transgénique à 12 pattes donnera des cuisses de même poids, mais il ne sera pas label rouge… ah bon ?).

Le directeur de la maternelle Duval fait état du riz arrivé congelé le jour même. Alternativement, toutes les écoles ont reçu un aliment congelés lors de la période écoulée (c’est repérable si votre enfant vous indique avoir mangé des haricots verts, du pâté ou encore des raviolis alors que ce n’était pas prévu au menu car ce sont les plats de secours). Ce problème est également remonté par les centres de loisirs qui mentionnent des yaourts arrivés à -6°C, des tartes aux pommes congelées et des tomates congelées dans le taboulé. A noter également des clémentines arrivées pourries.

Comme les directeurs d’écoles et les parents d’élèves, les centres de loisirs mentionnent la fréquence trop importante des salades, ainsi que la répétition des mêmes fromages. Ils mentionnent également des retours sur les plats de poissons trop salés : brandade, thon basquaise…

Après les améliorations constatées avant les vacances de Noël, la situation se dégrade à nouveau… Quelques points positifs tout de même : les sauces sont meilleures, il y a même eu des plats très appréciés (poisson + julienne de légumes notamment). Amélioration aussi semble-t-il au niveau des quantités depuis le passage sur la cuisine de Fresnes. Avenance confirme avoir pris des mesures pour respecter les grammages du cahier des charges (bien que supérieurs au GEMRCN qu’ils ont a priori réussi à imposer aux autres communes) : ils pèsent les barquettes en changeant le réglage pour ce qui concerne Montrouge.

Nous étudions ensuite les planches menus proposées pour les 8 semaines entre le 21 mars et le 13 mai 2011. Avant la commission la mairie nous avait communiqué les 15 planches que le prestataire souhaitait que nous passions en revue. Nous avons eu, dix jours avant la réunion, la version avant première relecture de la part de la municipalité et, la veille de la réunion, la version après modification suite à la relecture. Cela nous a permis de voir que la première proposition incluait des plats qui avaient été proscrits lors des commissions précédentes (poissons à 70% de poisson et 30% d’ingrédients divers, paupiettes « de veau » au reconstitué de dinde, lasagnes industrielles à la composition douteuse, ketchup et mayonnaise… ). Malgré les remarques du service enseignement, de nombreux plats de ce type étaient encore présents sur les menus. C’est dire le peu de cas qu’Avenance fait de nos demandes. Il est vrai que, grâce aux interventions fermes et constantes des Associations de Parents d’élèves, Montrouge passe pour une ville « difficile »auprès des prestataires. Cela restera notre fierté ! Après avoir étudié 8 planches (soit la quantité habituelle), nous avons convenu de nous revoir en mars pour voir les planches suivantes.

Comme sur les périodes précédentes, nous avons essayé de modifier les menus pour qu’ils ne soient pas trop répétitifs. Dans les propositions, sur 15 semaines, il y avait notamment 3 fois des lasagnes, 2 fois de la brandade de poisson (réputée trop salée et à consommer à la paille !), 2 fois du chili avec riz, 3 omelettes, 4 poissons pas 100% poisson, nous avons essayé de diversifier les menus au mieux.

Nous avons été particulièrement attentifs à ce que le poisson ne soit pas systématiquement servi le vendredi (laïcité oblige !).

Nous avons veillé à remplacer les « toppings » fraise proposés par de la confiture (moins riche en sucre et un peu plus en fruits même si cela reste de la confiture en barquette).

Et comme les beaux jours arrivent, nous avons proposé une glace en remplacement des habituels liégeois le jeudi 5 mai.

Quelques nouvelles des soupes « maison » : après concertation avec les cuisiniers, une tentative est prévue début février pour tester le conditionnement qui était le point posant problème jusqu’à maintenant.

La fin de la commission s’achève par la prise d’un rendez-vous pour la visite de la cuisine de Fresnes (dire « atelier culinaire » pour faire mieux) car la visite du 13 janvier avait été annulée. Rendez-vous fixé le 10 mars qui sera également le jour de la prochaine commission des menus.

D’ici là bien sûr nous avons besoin de vos retours,  notre adresse n’a pas changé :lescantoches@free.fr.

Restauration scolaire et Agriculture biologique : on en parle à l’Assemblée Nationale

Jeudi 3 février 2011, lors des questions au gouvernement, la députée de notre circonscription ( Bagneux – Malakoff – Montrouge) a interrogé le gouvernement sur l’introduction d’aliments issus de l’agriculture biologique dans les cantines scolaires.  Ci-dessous, la question et la réponse.

[gview file= »https://www.fcpemontrouge.fr/wp-content/uploads/2012/08/20110203-Question-orale-Marie-Hélène-AMIABLE-Aides-cantines-bio1.pdf »]

Commission des menus du 16 décembre 2010

Menus étudiés pour la période du 24 janvier au 18 mars 2011

Etaient présents :
Mairie : Mme Gastaud (adjointe au maire chargée de l’enseignement), une partie de l’équipe du service enseignement
Directeurs d’école : Maternelle Maurice Arnoux, Elémentaire Buffalo
Cuisiniers : Briand
Parents d’élèves : Bernard Reutenauer et Gaëlle Hiecque pour la FCPE, Gwenaelle Bazire et Jacques Pinson pour la PEEP,
Avenance : 2 personnes de la cuisine de Fresnes : un directeur d’exploitation et directeur d’agence

18h, comme à l’accoutumé la séance débute par le bilan de la période écoulée, ce qui nous permet de revenir sur les incidents de la période écoulée :

–     le 25 novembre, à Boileau des enfants arrivant en fin de service ont eu des chips à la place des légumes. Il s’agit d’un problème lors du service, les premiers enfants ayant eu une part plus importante que prévu, les derniers n’en avaient plus assez.

–     Le 3 décembre, le filet de hoki a été remplacé par du poisson pané, il s’agit d’une erreur de la part du prestataire, le poisson pané étant proscrit des menus de la ville.

Nous faisons part des inquiétudes des parents concernant les barquettes contenant les aliments servis aux enfants. Avenance nous annonce qu’elles sont en polypropylène sans polycarbonate donc qu’elles ne contiennent pas de phtalates, source des inquiétudes mentionnées plus haut.

Nous relayons également la demande des parents de connaître les fruits servis à la cantine. Sur les planches menus que nous validons en commission est mentionné « fruit » et non le fruit qui sera servi, les fruits servis sont connus une ou deux semaines à l’avance, cela dépend de l’approvisionnement du moment, il n’est donc pas possible de les afficher sur les planches menus mensuelles. La mairie va s’organiser pour afficher les fruits dans les écoles. A suivre…

Ce bilan nous permet aussi de faire part de nos impressions suite aux premières visites de cantines :

–     jeudi 2 décembre : visite des cantines Rabelais et Queneau. Au menu : salade d’endives (quasiment pas mangée par les enfants), rôti de lapin farci sauce amandes et pruneau avec pommes de terres marinées au thym (plus de farce que de lapin donc plus de dinde que de lapin dans le plat, mais nous avons pu constater que les enfants mangeaient la viande, en revanche les pommes de terre n’ont pas été mangées, on a même entendu beaucoup d’enfants demander ce que cela pouvait bien être… et beaucoup d’adultes réclamer du sel pour masquer leur goût), fromage blanc nature (très bon) avec du sucre et des mûres (très acides et pleines d’eau en raison de la décongélation, donc pas mangées).

–     Lundi 13 décembre : visite de la cantine de Boileau. Au menu : betteraves vinaigrette ou salade de haricots verts (trop froide), filet de poisson à la provençale et riz (correct), yaourt blanc (très bon) et confiture d’abricot (comme de la confiture en barquette), poire ou orange.

Le bilan fait par les écoles concernant les livraisons se limite au trois jours précédant la commission car depuis le 13 décembre, ce n’est plus la cuisine de Chelles qui prépare les repas et livre Montrouge mais la cuisine de Fresnes. Tout s’est bien passé pour les livraisons des trois premiers jours, malgré un retard important le premier jour… Au niveau des repas servis : les enfants se lassent de la salade qui est difficile à manger et de l’ananas qui revient trop souvent, le chili con carne n’était pas bon, le rôti de lapin du repas « la forêt » non plus, en revanche le repas du 19 novembre (steak de colin sauce citron – poêlée de légumes) a été très appréciée ainsi que les lasagnes. Pour les adultes, les portions sont très petites.

Pour les écoles en cuisines traditionnelles, il y a quelques problèmes de taille de portions, notamment sur le fromage. D’un point de vue gustatif, cela paraît moins bon que les années précédentes (lié à l’alignement des menus sur ceux du prestataire de la liaison froide ?).

Le 16 décembre étant également le jour du repas de Noël à la cantine, les parents interrogent le personnel municipal et les directeurs d’école présents sur ce repas. La salade de l’entrée (« la même que celle de mardi avec un peu de chèvre ») n’a pas été bien mangée. En revanche la viande (du sauté de chapon) a été appréciée, les haricots verts aux marrons moins… Contrairement aux craintes exprimées lors de la commission des menus précédente, le gâteau « chocomandarine » a été apprécié des enfants, les adultes ont été interpelés par la présence de graisses hydrogénées dans sa composition… Les représentants du prestataire indiquent que le groupe Avenance n’a pas encore pris position au sujet des graisses hydrogénées dans les plats fournis, ce qui veut dire qu’ils n’excluent pas les préparations industrielles en contenant de leurs approvisionnements.

Le repas fourni par le prestataire a été complété par la ville avec une petite brique de jus d’orange et un Père Noël en chocolat. Dans certaines écoles maternelles, le Père Noël au chocolat a été donné au goûter.

Nous étudions ensuite les planches menus proposées pour les 8 semaines entre le 24 janvier et le 18 mars 2011. Nous demandons si les lasagnes (prévues pour les repas des 25 janvier et 8 mars) sont préparées dans la cuisine centrale ou s’il s’agit d’un plat acheté déjà préparé par Avenance : c’est la deuxième option. En revanche on nous explique que lorsqu’il s’agit de pâtes à la bolognaise, tout est préparé à la cuisine centrale. Nous demandons donc à remplacer les lasagnes par des pâtes à la bolognaise Mais comme les enfants ont vraiment beaucoup aimé les lasagnes déjà servies en décembre (et les adultes qui les ont goûtées aussi, voire plus), on maintient celles de janvier.

Celles de mars seront en revanche remplacées par des pâtes à la bolognaise, nous demandons naturellement des spaghettis mais on nous explique que c’est un peu compliqué de faire cuire et répartir en barquettes des spaghettis (il est vrai que déjà pour servir équitablement quatre personnes à partir d’une casserole de spaghettis sans y mettre les mains, il faut un peu d’entraînement donc on peut imaginer le cauchemar avec une cuve de 100 kilos…) on nous suggère des tortis sur lesquels la sauce adhère mieux (c’est donc pour cela qu’il y a toujours des tortis !) mais après discussion ce seront les pennes qui seront choisis.

Nous revenons ensuite sur les soupes, celles mentionnées sur les menus sont des soupes industrielles, nous voulons connaître les problèmes posés à la ville par les soupes « maison ». Le prestataire peut livrer ces soupes sous deux formes différentes : dans des poches en plastique (genre sachets plastiques pour les plats à réchauffer au bain marie) ou dans des seaux. L’an passé le prestataire précédent livrait aussi des soupes maison en poches, ce qui pose souci c’est la manipulation de la poche une fois la soupe chauffée, il faut la sortir brûlante du four et l’ouvrir sans se brûler. Par le passé il y a eu des accidents lors de ces manipulations, la ville est donc réticente à renouveler l’expérience. Devant notre insistance, la discussion s’engage et plusieurs pistes sont évoquées pour remettre à température les soupes de manière plus sûre pour les agents. Ces solutions seront évoquées début janvier avec les responsables des cuisines, si une solution est adoptée par tous, les soupes en briques seront remplacées par des soupes « maison » dès que possible. Le cas échéant, il se peut que la soupe servie ne soit pas celle prévue sur le menu ces jours-là.

Comme souvent, nous demandons des précisions sur le poisson. Le médaillon de merlu (repas du 31 janvier) est du poisson non reconstitué, il est découpé en médaillon après la pêche, cela n’a rien à voir avec le poisson qui est contenu dans le poisson pané nous assure-t-on. On nous explique par ailleurs que le poisson contenu dans le poisson pané est du poisson déstructuré mais que l’on n’a plus recours aujourd’hui à la friture pour la panure, le poisson de pané actuel comporte 70% de poisson et a donc un P/L (prononcer « P sur L », ça fait pro) très favorable (bon la dernière partie de la phrase on ne l’a pas encore comprise, mais promis dès qu’on aura décrypté on vous dira…), malgré ces explications très convaincantes nous préférons rester sur notre position, c’est à dire sans poisson pané.

Toujours concernant le poisson, nous sommes surpris (heureusement surpris, oui cela arrive) par la queue de saumon (repas du 8 février) qui est préparée dans la cuisine centrale à partir de poisson frais. Par contre après avoir regardé les plats proposés les 28 février et 11 mars, pavé de colin gratiné au fromage et pavé de colin crumble pain d’épice, nous demandons à ce qu’ils soient remplacés par des filets de poisson « classiques ». En effet après avoir vu la fiche technique, nous constatons que la portion de poisson ne contient que 70% de poisson, c’est à dire que pour un enfant d’élémentaire pour lequel le cahier des charges prévoit 70g de poisson, il y aura avec ce type de préparation à peine 50g de poisson dans l’assiette, les 30% de produit restant étant du fromage ou de la sauce contenant beaucoup de Exx (additifs et conservateurs divers). Même si on nous assure que ce produit a été développé sur la demande de plusieurs collectivités locales, nous préférons du poisson 100% poisson.

Autre sujet récurrent, les crudités. Pour éviter les tomates (qui seront forcément sans goût un 9 février), pour la première fois cette année, les enfants auront de l’avocat. Pendant que nous parlions de crudités nous avons appris que contrairement à ce que nous pensions, les carottes sont râpées dans la cuisine centrale. Elles arrivent épluchées et lavées mais sont râpées sur place. Avenance nous apprend également qu’ils sont en cours de négociation avec les services vétérinaires pour pouvoir éplucher les carottes dans la cuisine centrale, aussi inconcevable que cela puisse paraître pour les services vétérinaires, un légume « terreux » non épluché est un élément perturbateur dans une cuisine… Les salades déjà mélangées (salade nantaise, mélange fraîcheur…) sont en revanche des produits de 4ème gamme : c’est à dire des salades toutes prêtes achetées par le prestataire à l’instar de ce que vous pouvez trouver en super marché à côté des salades en sachet (qui sont aussi des produits dits « de 4ème gamme »).

Autre expérience sur cette période et elle devrait normalement plaire aux enfants : les frites ! Ecartées les années précédentes car avec le mode de réchauffage le résultat n’était pas satisfaisant : des frites molles et blanches… Après une longue discussion, nous avons compris que si on ouvre bien la trappe pour évacuer la vapeur et qu’on « pousse » le four à 160 sur la fin (tout en ayant mis le rôti de veau dans un autre four pour ne pas le brûler) ça devrait être bien. Verdict le 3 février !

Une bonne nouvelle liée au transfert vers Fresnes, la pâtisserie « maison » faite dans la cuisine centrale. Durant cette période, les enfants auront un pudding (le 18 février) et un cake aux amandes (le 10 mars). Lorsqu’il y a de la pâtisserie « maison », Avenance ne peut proposer qu’un seul dessert « maison », nous avons fait le choix de ne proposer qu’un seul dessert ce jour là même en élémentaire où il y a habituellement deux choix.

Animation de la période : le repas Japon » du jeudi 17 mars. Lors de la réunion, le prestataire n’était pas encore en mesure de nous dire quel serait le menu qui sera sûrement, comme celui « la forêt » ou celui de Noël, le même dans toutes les cantines « Avenance ».

En fin de réunion les rendez-vous sont pris pour les prochaines visites de cantine :
10 janvier Berthelot – Arnoux
24 janvier Renaudel – Haut Mesnil
28 janvier Duval – Briand.

Pour visiter la cuisine centrale de Fresnes : le jeudi 13 janvier et pour la prochaine commission le 20 janvier à 18h. D’ici là bien sûr nous avons besoin de vos retours,  notre adresse n’a pas changé : lescantoches@free.fr.

Commission des menus du 16 novembre 2010

Menus étudiés pour la période du 29 novembre 2010 au 21 janvier 2011

Etaient présents :
Mairie : Mme Gastaud (adjointe au maire chargée de l’enseignement), une partie de l’équipe du service enseignement
Directeurs d’école : Maternelle Haut Mesnil, Elémentaire Boileau
Animateurs : Elémentaire Rabelais et Maternelle Berthelot
Cuisiniers : Boileau et Buffalo
Parents d’élèves : Gaëlle Hiecque pour la FCPE, Gwenaëlle Bazire et Jacques Pinson pour la PEEP,
Avenance : 6 personnes : 2 de la cuisine de Chelles, 2 personnes en lien direct avec Montrouge (une en partance et sa remplaçante), une personne de la cuisine de Fresnes et un directeur de ??)
Excusé : Bernard Reutenauer (FCPE)

18h, comme à l’accoutumé la séance débute par le bilan de la période écoulée, les parents font part des retours très négatifs reçus et de l’absence de réponse sur les incidents survenus lors des repas précédents, retours négatifs aussi des directeurs d’école, des animateurs et du cuisinier de Boileau : qualité des repas, de la viande particulièrement, problème dans le conditionnement des plats, problème dans les livraisons (le jour de la commission il manquait de la salade pour une école ainsi que 60 éclairs au chocolat !). Un signe qui ne trompe pas : les enseignants sont de moins en moins nombreux à déjeuner à la cantine. Par contre, tout va bien à Buffalo. A la suite de ce tour de table, la mairie fait part de sa grande déception sur cette période car les remarques faites lors de la dernière commission n’ont pas été prises en compte, en revanche pour le moment aucune volonté affichée de rompre le contrat.

La mairie donne ensuite l’explication de l’incident du poulet du mardi 9 novembre. Les enfants de Queneau arrivés en fin de service ont eu du pâté car il y a eu une erreur lors du service des premières classes qui ont eu plus de poulet que prévu. Quant aux pommes s’miles, les retours ont été différents selon les écoles et les cuisiniers, ce serait donc un problème de cuisson (nouvelle tentative au mois de décembre).

Nous apprenons également que la préparation des repas pour Montrouge devrait être prochainement (mais aucune date n’est encore fixée) transférée de la cuisine centrale de Chelles vers celle de Fresnes (comme prévu initialement), d’où la présence de personnes de Fresnes à cette réunion. Ce changement géographique de cuisine changera-t-il réellement la qualité ? A suivre…

Ensuite nous étudions les 8 planches menus à venir du 29/11 au 21/01 :

–       on modifie quelques entrées pour que les crudités soient des légumes de saison (exit concombre, radis et tomates… enfin pas toutes les tomates car les enfants des jardins d’enfants les mangent donc on en laisse quelques unes : deux sur les cinq initialement prévues)

–       on modifie les soupes pour enlever le velouté de tomates et les soupes « maison » (soupes préparées dans la cuisine centrales à partir de légumes surgelés et livrées dans des barquettes plastiques (par opposition aux soupes industrielles livrées en briques), elles sont peu pratiques à réchauffer en raison de leur conditionnement : elles prennent trop de place dans les fours et lorsqu’on manipule les barquettes pour les ouvrir et répartir dans les bols, on en renverse facilement.)

–       on ajoute les crudités les jours où elles ont été oubliées

–       on fait en sorte d’avoir deux choix de desserts pour les élémentaires (deux parfums de liégeois, de compotes, un deuxième choix de gâteau si il est au chocolat)

–       on enlève une paupiette sur la première semaine : aucune traçabilité des composants de la farce, juste avant le repas « la forêt » qui comporte également de la farce.

–       en revanche, on ne changera pas les gâteaux crème anglaise où la crème anglaise prend la place d’un laitage (la quantité et la « teneur calcique » étant équivalente !)

–       le repas de Noël ne changera pas non plus malgré les réticences des parents (les enfants feront ils la différence entre le poulet et le chapon, entre la salade de ce jour-là et la salade aux croûtons ordinaire… ?), des cuisiniers (le gâteau chocomandarine les laisse sceptiques) des animateurs et des directeurs d’écoles. Mais Avenance nous assure que ce menu a été choisi par un panel d’enfants… que pouvons nous donc répondre à ça …

–       on fait ce qu’on peut pour ne pas associer systématiquement un féculent avec les légumes verts

–       Tout en respectant les contraintes du PNNS et autre GEMRCN qui régissent les menus de la restauration scolaire notamment : au moins une crudité par jour, respect de la fréquence de certains types de plats…

–       Quelques demandes des cuisiniers pour améliorer les plats (un peu plus de béchamel pour faire gratiner les épinards par exemple) sont rejetées car trop compliquées à gérer par Avenance, les préparations sont standards : ils ne peuvent pas avoir une recette un peu différente d’un client à l’autre.

Vers 20h30, nous avons passé en revue seulement les 4 premières planches (sur 8 !), les quatre dernières seront passées en revue très rapidement… A 21h, la réunion s’arrête, au bout de trois heures, la concentration devient difficile… mais personne ne se dit affamé après avoir parlé cantine si longtemps !

Au cours de la discussion le dialogue s’engage avec l’équipe de la cuisine de Fresnes, ils comprennent nos attentes et la déception de la ville sur le début de la prestation, mais promettent des améliorations d’ici la prochaine commission prévue le 16 décembre (jour du repas de Noël). A suivre…

Pour pouvoir évaluer si la promesse est tenue, nous avons besoin de vos retours sur les repas des prochaines semaines, n’hésitez pas à nous faire part des retours que vous font vos enfants à l’adresse : lescantoches@free.fr.

Sondage sur la cantine à Montrouge : les résultats !

Chers parents

Nous tenons à vous remercier chaleureusement pour l’intérêt que vous avez porté à ce sondage, compte tenu du nombre extrêmement important de réponses obtenues.

Votre intérêt est à nouveau vérifié par votre présence à cet instant sur notre site !

Merci aussi à nos amis de la Peep d’avoir relayé l’information et d’avoir ainsi participé à cette enquête, dont l’unique but est d’améliorer à court terme, nous le souhaitons ardemment, la qualité du contenu des plateaux dans les cantines montrougiennes.

Voici donc les résultats détaillés et imagés que vous attendez tous !

Certains chiffres diffèrent (de peu) entre ces graphiques et les résultats communiqués sur la circulaire que vous avez reçue via les carnets de liaison. Nous avons tenu compte ci-dessous des toutes dernières réponses des retardataires. Il s’agit donc d’une mise à jour au mercredi 6 octobre 2010 à 7h53 !

Les très (trop ?) nombreuses interrogations que vous avez déposées dans la fenêtre « remarques », en bas du sondage, sont malheureusement là pour prouver qu’il y a un réel déficit d’informations sur le fonctionnement de nos cantines !

Nous avons bien l’intention de remédier à cela par de nombreuses communications informatives que vous trouverez sur nos sites « lescantoches » ou « fcpemontrouge » tout au long de l’année.

Pour commencer, comme tous les ans, les cantines vont être visitées d’ici à Noël par les membres de la commission des menus, accompagnés d’élus locaux aux Conseils d’école. Leurs comptes-rendus seront publiés à ce moment là.

Etes-vous (ou votre enfant) globalement satisfait de la cantine à Montrouge ?

Quelques « sondés » semblent avoir été perturbés par ces premières questions, par manque d’information. Et encore plus, bien entendu, les parents de petite section, trop nouvellement arrivés dans les écoles.

Nous pouvons donc considérer que, de ce fait, les réponses des écoles maternelles sont légèrement faussées. Mais dans un sens que nous ne pouvons véritablement analyser, ne sachant pas vers quelles réponses les voix de ces parents en petite section se sont portées.

Néanmoins, 53% des enfants et de leurs parents semblent « globalement » satisfaits de cantines de la ville. C’est rassurant ! Toutefois, on pouvait espérer des pics de satisfaction dans les groupes Buffalo et Renaudel, les deux derniers en liaison traditionnelle avec cuisiniers sur place. Ce n’est pas aussi marqué. Les regrets ne seront pris en compte que lors du prochain sondage… quand la liaison sera devenue froide chez eux aussi… ;o)

Plus particulièrement, êtes vous satisfait des menus proposés ?

Depuis le 15 septembre, tous les menus sont « alignés » sur ceux de la liaison froide. Même ceux encore confectionnés à Buffalo et Renaudel. Ils dépendent, d’un point de vue « créatif », de la société AVENANCE, nouveau prestataire en liaison froide pour cette année. Il est à craindre, de ce fait, que ce résultat de 53% de satisfaits ne baisse dans le courant de l’année, tant les menus proposés par ce prestataire s’avèrent répétitifs  et peu imaginatifs.

Etes vous satisfait de la qualité de la nourriture ?

Les 49% qui étaient « globalement » satisfaits à la première question, ne sont plus que 29% en ce qui concerne la qualité de la nourriture !

Ce qui confirme qu’il s’agit bien du point noir dans nos cantines. Et qu’il faut donc, d’urgence, en améliorer la qualité.

Nous pensons que la mairie en a, à présent, conscience. Malheureusement, en faisant le choix pour cette année de l’énorme groupe AVENANCE, pour la liaison froide, l’amélioration de la qualité n’est vraiment pas au menu ! Et de loin…

Nous travaillerons toute cette année, avec les membres de la commission des menus pour que, dès la rentrée prochaine, de véritables progrès soient réalisés.

Une première réunion « extraordinaire » de cette commission est d’ailleurs fixée au 16 novembre 2010, afin d’analyser, tous ensemble, les réponses à ce sondage et en tirer des leçons concrètes.

Etes vous satisfait de la durée du repas ?

Depuis que toutes les écoles ont élargi la pause méridienne à 2 heures, les repas se passent calmement. Les 54% de réponses positives le prouvent. Néanmoins, il subsiste encore des problèmes ça et là, comme à Queneau et Rabelais manifestement.

Nous allons étudier ce mécontentement avec les élus locaux de la FCPE.

Etes vous satisfait de l’aménagement du réfectoire ?

Cette question était certainement assez difficile pour la majorité d’entre vous qui n’avez jamais vu les réfectoires en action. Nous comptions sur les retours de vos enfants, à travers leurs commentaires sur le bruit, la disposition des tables, l’espace entre les chaises etc…

Là encore, il semble que des problèmes se posent massivement à Buffalo, Queneau, Maurice Arnoux et Berthelot.

Etes vous satisfait de la qualité de l’encadrement ?

50% de satisfaits.

Les plus mécontents, sur ce point, se trouvent du côté des écoles élémentaires Buffalo, Rabelais, Boileau et Queneau.

Nous chercherons à en savoir plus sur les raisons de ces mécontentements dans l’encadrement des enfants à midi.

Dans l’hypothèse d’un passage progressif au bio, quel est pour vous le composant à changer en priorité ?

Vous aviez « droit » à des réponses multiples pour cette question, d’où des résultats supérieurs à 100%.

Le tiercé de tête est sans appel : légumes, viandes et fruits.

Ce n’est malheureusement pas ce qui va s’appliquer cette année sur nos cantines.

Seuls les laitages, qui arrivent en 4ème position, seront « bio » et peut-être les pommes, si AVENANCE se réveille….

Le sujet du « bio » est un vaste sujet. Nous n’allons pas le traiter ici. Nous y reviendrons dans le courant de l’année.

Notre vraie déception, sur ce tableau, est le résultat obtenu par le pain. En effet, nous travaillons depuis un moment avec la mairie pour que la qualité du pain servi aux enfants soit largement améliorée. Seuls 8% d’entre vous semblent nous suivre. Sans doute avons nous mal et pas assez communiqué sur ce sujet. Nous le ferons prochainement.

En attendant, sachez que ce qui nous motive sur le pain est de plusieurs niveaux :

– c’est le seul composant du plateau dont on a la certitude qu’il soit mangé par l’écrasante majorité des enfants

– de ce fait, autant qu’il soit riche en fibres et pauvre en sucre, alors que le reste de l’alimentation est justement trop riche en sucre(s)

– même sans aller jusqu’au bio, une baguette « tradition » est toujours de meilleure qualité nutitionnelle qu’une baguette basique à la mie blanche

– et enfin, c’est ce qui nous paraît être le plus « facile » à mettre en oeuvre rapidement, puisque même en liaison froide c’est la municipalité qui se fournit chez les boulangers montrougiens.

Nous espérions que cette mesure puisse prendre effet dès cette rentrée 2010. Malheureusement notre sens des urgences n’est pas toujours partagé.

En contrepartie d’une amélioration notable du contenu des assiettes, accepteriez vous une augmentation du prix du repas ?

Près des deux tiers d’entre vous acceptent l’idée d’une augmentation du prix des repas.

Il s’agissait surtout de savoir, à travers cette question perfide, jusqu’où vous seriez prêts à aller, dans le cadre d’une RÉELLE amélioration de la qualité.

Une augmentation n’est pas ce que nous préconisons, rassurez-vous !

Heureusement, ce n’est pas non plus ce qui semble envisagé par la mairie.

Mais comme dans certaines villes ayant déjà fait ce travail d’amélioration, il en a résulté une augmentation, nous voulions savoir quelle était votre position majoritaire sur ce point.

Briand et Renaudel se montrent les plus réticentes.

Si vous avez répondu oui à la question précédente, quelle augmentation mensuelle accepteriez vous ?

Nous avons voulu en savoir plus sur l’augmentation envisageable par les 62% ayant répondu oui à la question précédente…

Dans cette hypothèse d’augmentation, vous vous partagez à 50/50 sur les deux premières propositions à 5 et 10 euros (respectivement 37 et 38%).

Il est à noter que la majorité des parents de Rabelais maternelle attaquent directement à 10 euros ! Ce sont les seuls.

Pour éviter une augmentation de prix, accepteriez-vous la suppression d’un des 5 éléments actuellement servis ?

Vous l’avez bien compris, cette solution nous paraît être la seule envisageable. Et déjà appliquée dans de nombreuses villes. Nous sommes heureux de voir que vous êtes ainsi 70% à nous suivre dans cette voie.

A vrai dire, une autre solution permettrait de garder les 5 éléments, en conservant le tarif actuel, tout en augmentant la qualité… Qu’un véritable effort financier soit voté par le conseil municipal ! Certaines villes le pratiquent.

Malheureusement, comme cela nous semble, en l’état actuel des choses, assez inenvisageable à Montrouge, c’est pourquoi nous pensons que cette proposition de suppression d’un élément est la seule possible, sans grever le budget des familles.

Je reçois régulièrement le menu de la cantine à l’école

Un taux de 100% aurait dû s’afficher pour cette question, car cette année la société AVENANCE ne semble pas décidée à distribuer les menus. Les 26% de réponses positives font sans doute écho au souvenir de l’an passé, où API le prestataire pour la liaison froide, le faisait régulièrement.

C’est pratique d’avoir à la maison le menu de la cantine

Merci pour les 86% de réponses positives à cette question.

Mais la nécessité de cette diffusion des menus aux familles a été durant des années l’un de nos combats à la commission des menus. Nous récoltions toujours une fin de non-recevoir, sous prétexte que les menus sont affichés à l’entrée des écoles et que cela suffit !

C’est pourquoi, nous installions les planches mensuelles sur le site de la FCPE (où vous pourrez encore les retrouver dans les « archives »). Chaque mois, les pages de ce site recueillaient un taux record de visites.

C’est sans doute ce qui a poussé la mairie à enfin installer ces planches sur son site internet. A partir de ce moment, nous avons cessé de le faire sur le nôtre.

Si je ne le reçois pas, je cherche à me le procurer (site de la mairie, de la FCPE, du prestataire…) ?

L’inconvénient du site de la mairie est que les planches sont sous le format hebdomadaire. Si vous le souhaitez, nous pourrons à nouveau installer sur nos sites (cantoches et fcpemontrouge) les versions mensuelles, plus pratiques à aimanter sur les frigos !!

J’adapte les repas du soir en fonction du menu de la cantine

L’utilité de cette diffusion des menus aux familles n’est plus à démontrer face à cet écrasant 62% !!!

Quand on le lit, on sait ce que vont manger les enfants

Nous avons pourtant l’impression que certaines salades « composées » ou des sauces aux noms mystérieux ne permettent pas toujours de savoir ce qu’elles cachent en réalité…. Nous chercherons à l’avenir à clarifier cela aussi sur les planches.

Seriez-vous favorable à la création  d’une cuisine centrale à Montrouge en remplacement de l’actuelle la liaison froide (actuellement en délégation de service public avec une société privée) ?

Merci… merci… MERCI aux 78% de parents ayant répondu un OUI franc et massif à cette question !

A prix égal, il est en effet insupportable de voir ainsi disparaître en bénéfices de sociétés privées, ce qui serait quand même mieux sur les plateaux de nos enfants !

Nous demandons donc depuis très longtemps à la mairie de créer une cuisine centrale municipale, à l’instar de nombreuses autres communes toutes couleurs politiques confondues. Nous avons même proposé de l’envisager dans le cadre de l’intercommunalité avec Châtillon, ou avec d’autres communes, afin d’en réduire les coûts.

Cette demande ne rencontre qu’une profonde surdité auprès de nos instances municipales.

Si seulement les 78% que vous êtes pouvaient le manifester bruyamment auprès de nos édiles, ces problèmes de surdité trouveraient peut-être une soudaine guérison…

Car les problèmes rencontrés, année après année, avec les différents prestataires ne sont plus supportables ! D’autant que ceux qui semblent se profiler cette année avec AVENANCE risquent d’être les pires…

Et par ailleurs, comment la mairie pourra-t-elle améliorer la qualité sans la contrôler réellement ? Ce qui est aisé en régie municipale et plus difficile auprès d’un prestataire.

C’est pour toutes ces raisons, que si la  volonté de la mairie est ce changement qualitatif, la solution passe par la création de cette cuisine centrale.

Ce qui est un budget… nous le savons. Mais des villes moins pourvues que Montrouge ont pourtant déjà fait ce choix incontournable.

Quand la volonté y est, les moyens doivent être donnés.

La grille tarifaire à Montrouge comporte 8 tranches, la grande majorité des familles se trouvent dans la tranche supérieure et paient donc la tarif maximum. Pensez vous qu’une révision des différentes tranches de la grille du quotient familial soit nécessaire à Montrouge, permettant ainsi un accès plus équitable à la cantine  ?

Nous avions volontairement omis, afin de ne pas diriger le vote, qu’à Montrouge environ 80% des parents paient le plein tarif à la cantine.

Si seulement 20% des parents peuvent bénéficier de l’une des tranches du QF, ce n’est pas forcément parce que la population montrougienne est l’une des plus riches d’Ile de France… Les 55% de réponses favorables à une modification prouvent bien que vous avez conscience du problème ! Seuls 19% n’en voient pas l’utilité.

Là encore, les problèmes de surdités, indiqué plus haut, sont manifestes.

Ces résultats nous aideront peut-être à faire, lentement mais sûrement évoluer les choses.

Nous avions volontairement omis, afin de ne pas diriger le vote, qu’à Montrouge environ 80% des parents paient le plein tarif à la cantine.

Si seulement 20% des parents peuvent bénéficier de l’une des tranches du QF, ce n’est pas forcément parce que la population montrougienne est l’une des plus riches d’Ile de France… Les 55% de réponses favorables à une modification prouvent bien que vous avez conscience du problème ! Seuls 19% n’en voient pas l’utilité.

Là encore, les problèmes de surdités, indiqué plus haut, sont manifestes.

Ces résultats nous aideront peut-être à faire, lentement mais sûrement évoluer les choses.

Merci encore pour votre aide précieuse, votre patience et votre intérêt devant ces tableaux et commentaires rapides.

A très bientôt

Parentalement vôtres

L’équipe de la FCPE à la Commission des menus